Transformer la France pour transformer l’Europe et le monde...

, par  pam

Le 2 février 2019 à 08:29, par pam En réponse à : Transformer la France pour transformer l’Europe et le monde...

La seule petite différence, c’est que ce ne sont pas deux personnes qui se posent la question, mais un peuple, et que la décision qu’il prend est quelque chose qui relève des luttes de classes, et donc du politique...

Tu poses le problème comme s’il t’était posé à toi personnellement...mais comment tu fais pour construire une position politique forte, capable d’emporter la majorité ou en tout cas de prendre un rôle dirigeant dans l’affrontement ?

Si le problème était comme tu le poses, pourquoi Asselineau n’a pas fait beaucoup plus en 2017 ? pourquoi le pardem, le prcf ou tous les autres groupes politiques favorables au frexit « de gauche », n’ont pas connu ces dernières années un énorme renforcement, d’autant plus que le PCF dans la confusion s’affaiblissait ?

La réponse est justement dans ce que j’essaie de comprendre, et il me semble que la confusion entre frexit « de gauche et de droite », c’est à dire entre internationalisme et europe de la concurrence des nations, cette confusion est un obstacle à l’expression politique de la colère populaire contre l’europe. C’est le bilan que je tire de plusieurs années d’effort de notre réseau sur les « 4 sorties » et que le choix d’unir les communistes pour le 38e congrès nous a conduit à réinterroger, car ce slogan ne nous permettait pas de construire une majorité de communistes pour un congrès « extraordinaire »...

L’expérience qui conduit à la campagne de Brossat, c’est que le slogan « abrogation des traités » nous permet à la fois d’unir les communistes et de les faire progresser sur la conscience du contenu politique de l’affrontement avec le capitalisme mondialisé de l’union européenne...

autrement dit, je pense qu’on fera plus progresser l’exigence de la sortie en gagnant une bataille large pour l’abrogation des traités qu’en répétant « sortie, sortie, sortie » à quelques uns...

En résumé, être un pas devant les masses, pas deux disait l’autre... Et c’est l’effort que je te demande, ca ne sert à rien d’avoir raison pour soi-même, il faut avoir raison pour les masses...

tu connais le texte de Brecht qui fait dire à Lénine « idée, qui sers-tu ? » Il faut toujours dans un débat se poser la question... Ok, cette idée me plait, mais elle joue quel rôle dans le combat de classe ?

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