Nous n’avons pas peur du socialisme dans un seul pays

, par  CN46400

Le 1er août 2018 à 09:09, par CN46400 En réponse à : Nous n’avons pas peur du socialisme dans un seul pays

@ frank
Quand un trait a été tiré sur la « dictature du prolétariat » (1976) cela a eu quelques conséquences :
-1 renvoi sur Marx d’une partie de la responsabilité des crimes staliniens
-2 chez certains camarades, l’état est alors redevenu, comme avant Marx, au lieu d’un moyen pour la classe dominante de dominer la société et de prioriser ses intérêts, une chose neutre au service des citoyens.
-3 A partir de là, le PCF a cessé de parler des prolétaires, de la classe ouvrière et, bien sûr, de la bourgeoisie. Avant, De Gaulle, Pompidou et Giscard étaient désigné, et décrits, comme les représentants de la bourgeoisie. Depuis, quels intérêts de classe représentent, pour le PCF, Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande ou Macron ? Laurent ou Cohen-Seat vous répondrons, dans le meilleur des cas : les riches, les 99%, ou les pauvres (Mitterand jusqu’en 84...). Mais où, dans ce raisonnement, est donc passée l’exploitation capitaliste ? Qui en profite ? Qui la subit ?
-4 Enfin, si on néglige l’analyse de classe pour l’état national, on la néglige, évidemment, pour parler de l’UE, qui, du coup, devient un truc maléfique qui impose des oukases tombées du ciel, sur la tête aussi bien des bourgeois que des prolos. Reste à nous expliquer pourquoi aucune de ces « directives » ne pénalise les intérêts de la bourgeoisie ?
Par contre si on avait relu le Manifeste, rien que lui, on aurait compris que l’UE n’était rien de plus, et rien de moins, que l’adaptation du marché européen à la puissance atteinte par les forces productives européennes. Et ce, en vue de préserver les intérêts des bourgeoisies, française et allemande notamment, propriétaires de ces forces....

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