Classes sociales : la vraie-fausse fin des ouvriers

, par  CN46400

Le 2 juin 2018 à 08:18, par CN46400 En réponse à : Classes sociales : la vraie-fausse fin des ouvriers

@F Velain
La confusion des idées commence avec la confusion des mots. Quel est le contenu de classe de la formule « classes populaires » ou « classes moyennes » ? Si la « bourgeoisie » (existe-t-elle ?) emploie ces formules, et les diffuse abondamment, c’est précisément pour mieux masquer les contradictions de classes.
La classe ouvrière existe évidemment toujours, mais sa puissance a baissé plutôt à cause de sa déconcentration que de son nombre qui varie suivant les définitions (les caissières des supermarchés sont-elles des employées ou des ouvrières ?). Il n’y a plus d’entreprises de plus de 1500 ouvriers (30 000 à Billancourt en 68-40 000 à Montbeliard..) qui, souvent, sont mieux payés que ceux qu’on définit comme employés). Cela induit la division et la désorganisation syndicale.
En fait, tout se résume à du vocabulaire. Les prolétaires sont ceux qui doivent travailler pour vivre, il sont toujours plus, « l’immense majorité(KM) » et « l’infime minorité(KM) » qui vit, grassement, du travail des précédents constitue toujours la bourgeoisie, qui domine encore (jusqu’à quand ?) la société, vocabulaire compris.
Pour rendre leur système plus acceptable, les capitalistes, qui ont compris que la liberté est plus vendeuse que le capital, ont introduit le mot « libéralisme » qui passe bien mieux que « capitalisme ». Certes, le « libéralisme » contient la notion de « libre-échange », mais nullement celle « d’exploitation » (ouh le gros mot..) qui fonde le « capitalisme ». Subtilité qui échappe à beaucoup de contestataires, y compris communistes, de ce système !

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