Socialistes, frondeurs, trotskystes, refondateurs, mouvementistes, écosocialistes... la grande alliance de ceux qui ne veulent pas de candidat communiste !

, par  Viriato

Le 22 novembre 2016 à 08:15, par Viriato En réponse à : Socialistes, frondeurs, trotskystes, refondateurs, mouvementistes, écosocialistes... la grande alliance de ceux qui ne veulent pas de candidat communiste !

Naturellement que Mélenchon est une forme française de Corbyn, Sanders, Tsipras etc. C’est l’évidence même.
Je n’ai jamais dit autre chose.
Dit cela, la question qui est posée est de comment avancer dans cette situation (internationale car se reproduisant un peu partout) de début de réveil de la conscience encore insuffisante du prolétariat.
Parce que penser que notre conscience est la conscience des masses est l’erreur gauchiste par définition.
Aider à la reconstruction d’un parti communiste naturellement ne peut pas se faire sur la base d’un appui inconditionnel de Mélenchon ou de quiconque. Cela s’appelle renoncer à l’indépendance politique du prolétariat, ce sont les erreurs qui au XX siècle ont conduit aux défaites historiques du prolétariat en Indonésie, au Chili, etc.
Mais, quand un parti communiste se trouve très minoritaire et risque par son isolationnisme de continuer sur une pente descendante, il faut essayer une tactique de Front Uni, tel que la recommande Lénine et l’IC.
C’est à dire un appui critique à qui fait converger derrière lui les voix majoritaires des masses prolétaires et aujourd’hui, c’est Mélenchon.
Il a même capté la colère du mouvement contre la loi Travail, car ce mouvement présentait un vide politique absolue et cela malgré les avis gauchistes qui prétendaient qu’il allait s’imposer à la logique électoral.
Car, on le veuille ou non, la tradition démocratique bourgeoise reste très ancrée dans la conscience du peuple français et il faut donner une perspective dans le cadre de cette réalité et non pas dans le cadre de nos désirs subjectifs.
Les « Elections sont un thermomètre" naturellement mais aussi une opportunité pour développer nos propres idées et programmes (profitant de la dynamique de la gauche de la social démocratie), non pas en propageant les fadaises de Mélenchon mais notre propre programme révolutionnaire.
C’est cela un appui critique : on vote pour toi mais on garde notre indépendance de parole et d’organisation pour gagner les travailleurs au communisme et siphonner la social démocratie de gauche.

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