A gauche, au diable les écuries !

, par  dariokhos

Le 14 février 2016 à 13:59, par dariokhos En réponse à : A gauche, au diable les écuries !

Chers camarades,

Je n’ai, contrairement à vous, aucune illusion sur le PCF et, je pense que le meilleur service que cette organisation sociale-démocrate pourrait rendre au mouvement révolutionnaire serait de crever ou de changer de nom.
Mais, là n’est pas la question. Je vous invite simplement à réfléchir à la notion de gauche qui a l’air de vous paraître éternelle. Quelques phrases décousues au hasard.
 C’est la gauche qui a massacré la Commune ; pour celles et ceux qui ont lu Lissagaray, c’est encore plus clair. La droite monarchiste a laissé la gauche républicaine (Simon, Ferry, Dufaure) et le centre gauche républicain aussi (Favre, Thiers) régler la question ouvrière en 1870/1871 alors que cette même droite était majoritaire dans l’assemblée des « ruraux », et, d’ailleurs, a renversé Thiers, une fois sa tâche accomplie en 1873.
 La mise en avant du concept de gauche en 1934/36 n’est liée qu’à la menace fasciste.
 Si le PCF y revient à partir de 45, c’est parce qu’il a des dirigeants opportunistes ; Thorez = rendez les armes et produisez, produisez, au lieu de = gardez les armes, on ne sait jamais (ce qui est un minimum) et plus tard Waldeck Rochet.
 Pourtant, sans aller au bout, mais tout de même, le PCF a analysé dans les années 80 ses erreurs du programme commun, lançant l’illusion d’une arrivée au socialisme par les élections et, même si cela n’a jamais été dit ainsi, a essayé d’exprimer l’idée (24e et 25e congrès notamment) qu’il y avait le mauvais clivage, droite/gauche et le bon : révolutionnaires/opportunistes.

Brèves Toutes les brèves

Annonces