A partir de ce moment, Victor a scellé son destin. Il va commettre un acte dont il se souviendra, et qui le poursuivra toute sa vie.
Victor est sauvé, mais son militantisme pacifiste, sa haine de la guerre, son analyse des causes de cette guerre le désignent comme dangereux. Avec ses compagnons pacifistes, ils vont comparaître devant le Conseil de guerre.
« Les dix chefs délégués des régiments mutinés vont payer de leur vie le refus de combattre de deux mille fantassins »
Un miracle se produit . Des élus ont plaidé pour gracier Victor. Nous le voyons retrouver les siens, ses amis artilleurs qui ont réussi à « sauver leur peau » , parfois infirmes à vie. Mais il fait partie des condamnés à la prison militaire : ce sera « Bossuet » pénitencier de la région d’Oran. Les punitions, les sévices, la torture, on n’est pas loin des camps nazis !
Victor s’en sort encore et revient à Villeurbanne.
Passionnante la description de Villeurbanne, de ses quartiers ouvriers, les entreprises Gillet, la Coopérative des Verreries de Villeurbanne, ateliers de tulle etc.
Victor termine chez Berliet : différence, travail à la chaine, il n’a plus la maitrise de son travail d’artisan menuisier !
Les Villeurbannais devraient aimer ce livre, y retrouver leur passé, ou le passé de leur ville.
Ce livre est un plaidoyer contre toutes les guerres ! Celles passées, celles présentes, et celles à venir ? Qui ne devraient pas venir ! » Si tous les pacifistes du monde, voulaient bien s’donner la main » pour lutter contre ces guerres meurtrières ! Pour que :
VIVE la PAIX !
Mireille Popelin