Les médias nous occupent avec les jeux politiciens
Barnier a sauté : que va faire Macron ? et le RN ? et le parlement ? Certains ne parlent que de la prochaine élection, comme si nos luttes dépendaient des couloirs des institutions ! Mais le rapport de forces nous est défavorable, le capitalisme n’a plus de marges, plus de « grains à moudre » pour négocier.
Le mouvement social a été en échec sur les retraites, le droit du travail... La gauche s’enferme dans la fuite en avant électorale, sans jamais tirer les leçons de ses échecs, Mitterrand, Jospin, Hollande, Mélenchon...
Le capitalisme est devenu mortifère, rentier, financiarisé, militarisé, ce que Lénine décrivait comme le « stade suprême », l’impérialisme, est désormais mondial. Nos pays « développés » sont en voie de sous-développement pendant que les actionnaires se concentrent sur des niches pour extraire le profit de la révolution scientifique, et choisissent les guerres pour sauver le dollar...
Il faut reconstruire l’unité de notre peuple
Nos difficultés sont nombreuses, mais la première est la division de notre peuple, effet du racisme, des ségrégations territoriales, de l’émiettement du monde du travail dans le capitalisme mondialisé. C’est urgent, dans toutes les entreprises et quartiers, entre centre-urbain, banlieue, péri-urbain et rural, il faut reconstruire des solidarités, affronter les sujets qui divisent, insécurité, incivilités, communautarisme.
Nous avons besoin de batailles larges pour l’égalité des droits, et l’égalité des devoirs ! IL faut refuser tout ce qui divise, ne jamais opposer droit des SDF et droit des demandeurs de logement, droits des salariés et droit des chômeurs, droit des travailleurs sans-papiers et droits des salariés ! Au contraire, c’est le droit de tous qui garantit le droit de chacun, attaqués par le patronat, comme par les profiteurs de tout poil, marchands de sommeil, patrons des économies parallèles, des trafics.
Reconstruisons les cellules du parti communiste !
Le parti communiste a fait l’union de la gauche dans les années 1950, avec le programme commun. Il a encore tenté la gauche plurielle, les collectifs anti-libéraux, le Front de Gauche, puis le Nouveau Front Populaire. Si certains accords électoraux étaient nécessaires, la vérité est que depuis, 40 ans, la gauche recule, qu’elle soit unie ou divisée, pendant que l’extrême-droite progresse, et le parti communiste s’est affaibli à chaque fois.
La raison première est que la gauche au pouvoir n’a pas changé la vie, et personne ne croit qu’elle en a tiré des leçons. D’ailleurs, les programmes de la gauche sont des compromis incohérents et inefficaces face à la violence du capitalisme.
Le parti communiste veut reconstruire un rassemblement populaire à partir du terrain, pas dans les accords de dirigeants, les négociations entre partis le temps électoral, mais dans les entreprises et les quartiers, sur le terrain, dans les luttes, sur des revendications concrètes sous le contrôle des travailleurs.