Certes, Maxime Gremetz y était allé un peu fort en se faisant remarquer dans une salle de l’Assemblée Nationale au moment d’une réunion sur la catastrophe au Japon.
Mais une deuxième voix communiste (il paraît) s’est faite entendre dans le même extrait (cf. vidéo de l’incident), c’est celle de Roland Muzeau. Il dit : "Maxime Gremetz n’est plus communiste, c’est la honte du groupe".
Mais qui représente la honte d’un groupe de Communistes ? Celui qui peste après des ministres qui se croient au dessus des lois, jusqu’à obstruer l’entrée d’un parking avec leurs voitures ? Celui qui peste après les patrons voyous dans sa circonscription et ailleurs ? Celui que les électeurs ont mis dans son canton en tête des forces de la Gauche non socialiste aux dernières cantonales ? Celui à qui on a refusé de donner sa carte du parti il y a quelques années alors que la dernière réunion (il n’y a pas d’autres mot, ni Congrès, ni Assemblée Générale) est hors statuts du Parti ? Et c’est le résultat de cette réunion qui fait foi dans le conflit avec Maxime.
La honte du Parti, elle est dans le camp de ceux qui font mettre dehors par des vigiles, un camarade venu porter l’argent des cotisations des Camarades de la Somme à la Place du Colonel Fabien ; la honte elle est dans le camp de ceux qui ont décidé de mettre le Parti Communiste aux enchères ; la honte elle est dans le camp de ceux qui se font marcher dessus pour quelques délégations dans des Conseils Généraux ; la honte elle est dans le camp de ceux qui appellent à voter socialiste au second tour parce qu’ils ne sont pas suffisamment courageux pour assumer leurs actes.
La honte c’est Roland Muzeau, qui à l’image d’un homme de main d’un caïd du milieu exécute un camarade sur ordre de la direction du Parti, contre tout savoir vivre fraternel entre communistes.
La honte c’est de critiquer André Gerin pour ses positions contre la Burqa et de se plaindre sur son profil Facebook qu’il n’y a plus de charcuterie à Gennevilliers.
La honte c’est la lutte des places qui obsède Roland Muzeau et les autres tant leurs prestations sont nulles sur le terrain et leurs discours sont creux.
Alors quand il y a Maxime Gremetz, la voix de ceux qui n’ont rien, des exploités, du peuple qui ploie sous le joug des transnationales côtées en bourse, on l’élimine, parce qu’à côté de lui, la médiocrité des responsables actuels du PCF devient éclatante.
Alors, Roland Muzeau, la honte du groupe n’est pas là où tu l’as montrée. La honte, elle va être éclatante les mercredis après-midi à la télé lors des séances publiques, et tu seras dans le lot.
Jacques (cf. le blog de Jacques)
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