Aux FD du PCF dont nous avons l’adresse électronique.
(Sachant que nous comptons sur elles pour transmettre la présente information à celles dont nous n’aurions pas l’adresse et aux sections et cellules dont elles ont l’adresse électronique)
Cher(e)s camarades,
Nous revenons vers vous afin de vous informer sur la situation des abonneurs de l’Humanité en lutte depuis le 18 avril dernier. 90% des personnels concernés en grève pendant 24 jours qui sont aujourd’hui menacés de perdre leur emploi.
En effet depuis le 15 juin, la direction de la SPDP a demandé au tribunal de commerce de Bobigny la mise en liquidation immédiate de l’entreprise pour cessation de paiements.
L’Humanité n’a donc plus d’ambassadeurs sur le terrain pour réaliser les 6000 abonnements annuels nécessaires au maintien de son lectorat.
A court terme, c’est bien la survie du titre qui est désormais en jeu !
Depuis le début du conflit, nous portons l’idée que notre travail est indispensable à la pérennité du journal et que la solution proposée de diminuer fortement nos rémunérations (2000 €uros net en moyenne sur 2010 pour un travail de cadre de la vente sans autre vie familiale et sociale que les week-ends) ne résoudra rien au problème soulevé par la direction de l’humanité, à savoir la durée de vie des abonnements réalisés.
Si nous voulons garder nos lecteurs, il faut assurer un meilleur suivi des abonnements réalisés, remettre en place une vraie politique de relation lecteur efficace, et certainement pas affaiblir le corps des abonneurs qui représentent plus de 85% du chiffre d’affaire du journal.
Au delà de ce fait, se pose un problème plus politique.
Alors que nous constatons une défiance de plus en plus grande de nos concitoyens sur la possibilité du politique à changer la vie et que le « tous pourris » gagne chaque jour d’avantage de consciences, avec les effets délétères que nous constatons sur le vote populaire, l’attitude de la direction de notre journal est inacceptable. Elle a refusé toute négociation et usé de tous les subterfuges patronaux pour empêcher la libre circulation des délégués du personnel, pour leur interdire l’accès à tous les documents qui pouvaient leur permettre d’étayer un plan alternatif. Elle a retenu toutes les informations utiles à la compréhension de la situation. Cette attitude ne semble pas de nature à donner à voir notre différence sur la scène politique et heurte profondément tous citoyens, tous démocrates attachés au pluralisme de la presse.
Les abonneurs sont pour la plupart des militants progressistes, communistes et syndicaux engagés depuis longtemps. Certains sont en responsabilités. Nous ne pouvons admettre que notre direction prenne le risque de la disparition du journal de Jaurès, et nous en appelons à vous pour qu’enfin, sur cette question qui regarde tous les communistes et plus largement tous les progressistes de ce pays, de réelles négociations s’engagent pour assurer l’avenir de notre journal, l’avenir des 29 salariés de la SPDP, au-delà des solutions purement comptables. Il est bon de savoir que l’activité conquête de nouveaux lecteurs est une activité qui dégage des excédents, de gros excédents , contrairement à l’idée véhiculée par la direction du journal.
Notre beau journal appartient à ses lecteurs, aux progressistes de ce pays. Il est de notre devoir de lui donner toutes les chances de rayonner encore pour de nombreuses années.
Vous trouverez ci-dessous des extraits d’écrits provenant d’organisations du parti comme des FD et aussi comme quelques associations « des amis de l’Humanité » qui peuvent vous servir de trame pour traduire votre souhait et au-delà votre volonté que tout soit mis en œuvre, à tous les niveaux pour construire un avenir à notre Huma.
La seule réponse de Patrick Le Hyaric est que le problème de la SPDP (et des abonneurs à l’Huma) ne concerne pas le journal.
Nous vous serions reconnaissants de nous tenir informé de vos initiatives, de nous adresser un double de vos interventions, de vos délibérations sachant que la pétition et le tract qui l’accompagne sont plus que jamais d’actualité.
Recevez, chers camarades, nos salutations les plus fraternelles et les plus déterminés à défendre cette Humanité.
Le collectif CGT des abonneurs en lutte pour sauver l’Huma et leur emploi.
Commentaires récents
Rester dans la bouse mafieuse qu’est (...)