Selon le médecin Jacques Bérès, cofondateur de Médecins sans frontières, qui a passé deux semaines à Alep à soigner les blessés des combats, « les rebelles syriens ont été rejoints par des étrangers dans leur lutte contre Bachar al-Assad ». Parmi ces « djihadistes », il y aurait aussi des Français.
« Des islamistes étrangers, notamment français, convaincus de mener une guerre sainte, sont venus gonfler les rangs des insurgés anti-Assad », a-t-il précisé.
Ce chirurgien français aujourd’hui âgé de 71 ans a soigné pendant deux semaines les blessés dans un hôpital contrôlé par « les rebelles » à Alep, où les combats font rage, et il est revenu en France en fin de semaine. Avant cela, il s’était déjà rendu cette année dans les ville d’Homs et Idlib.
A Alep, contrairement à ce que diffuse les médias occidentaux, il assure que « la majorité - environ 60% - des blessés qu’il a dû soigner étaient des combattants et non des civils ». Une preuve supplémentaire que l’armée loyaliste vise notamment les militaires et non pas les civils.
Et selon lui, au moins la moitié d’entre eux n’étaient pas des Syriens : « Il y a une assez forte proportion de fondamentalistes et de djihadistes (...) Ce qui les intéresse, c’est surtout l’après-Assad, l’établissement d’un régime islamiste et de la charia, en vue de l’Émirat mondial, a-t-il affirmé. À ce moment-là, leurs yeux s’illuminaient et ils évoquaient ouvertement leur volonté d’établir par la suite la loi coranique, ainsi que le califat ».
« Parmi ces islamistes étrangers figuraient quelques djihadistes français, a-t-il souligné. J’en ai rencontré deux. Ils étaient de nationalité française et venaient du Maroc. Ils citaient Mohamed Merah comme exemple à suivre. Ils n’avaient aucune envie de parler. Ils étaient méfiants, mais ultradéterminés, robotisés même : des sortes de "machines à djihader" ».
La semaine dernière, le journaliste anglais chevronné Robert Fisk, correspondant au Moyen Orient de The Independent, a confirmé aussi la présence des militaires étrangers détenus dans une prison syrienne, après leur participation aux combats aux côtés des « rebelles ». L’un d’eux était un Français d’origine algérienne, selon M. Fisk.
Source : différents site comme TF1, Le Point, France 24, 20 minutes...
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