Brigitte Dionnet, dirigeante nationale s’exprimant dans l’humanité, accuse les communistes qui s’expriment nombreux pour une candidature communiste aux présidentielles d’être des peureux...
En gros, si les communistes disent "pour faire vivre le PCF, il doit être présent en tant que tel dans la bataille des présidentielles", c’est qu’ils ont peur d’être "bouffés" par Mélenchon... A vrai dire, on pourrait penser qu’à l’inverse, ceux qui pensent qu’une candidature communiste n’est pas le mieux ont sans doute peur d’un mauvais résultat... et peut-être de ces conséquences financières.
Mais l’essentiel n’est pas là, car il est vrai que Brigitte Dionnet n’a pas peur que le PCF perde son âme dans le Front de Gauche... elle le prépare et l’organise activement !
Sont texte fourmille de perles qui révèlent à quel point le communisme n’est plus son problème
Elle pense que "La gauche c’est le rassemblement, l’espoir, le rêve même"... On se croirait en 1981 ! Au moment ou chacun mesure que le mouvement social butte justement sur l’enjeu qu’il ne fait aucune confiance à "la gauche" pour relever le défi des retraites, des salaires, des dettes... DSK n’étant qu’un symbole du problème bien plus profond : la gauche a fait la démonstration qu’au pouvoir elle pouvait être la championne des privatisations et de la réduction des salaires !
Elle considère de même que "Tout montre qu’aujourd’hui le doute, la peur, la division conduisent à la victoire de la droite".. On ne peut mieux illustrer l’argument socialiste du vote utile. Tant qu’à faire, autant aller directement aux primaires socialistes pour être sûr que le candidat de la gauche soit au deuxième tour !
Non seulement nous n’avons pas peur d’affronter les présidentielles avec un candidat communiste, mais nous le mettons en débat parmi les communistes et nous en entendons bien faire respecter les statuts du parti et la souveraineté des communistes !
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