Il n’y a pas d’« exit » heureux

, par  CN46400

Le 24 janvier 2019 à 09:21, par CN46400 En réponse à : Il n’y a pas d’« exit » heureux

@ PBJN
Vous soulevez divers problèmes qui méritent attention.
1- « L’oeuvre de la bourgeoisie » n’est évidemment jamais complètement finie, Mais il suffit de lire Marx et Lénine pour comprendre que l’important est l’accumulation primitive du capital qui permet au prolétaire de dépasser toujours plus la production nécessaire à sa seule survie (reproduction de la force de travail).
2- Quand au patriotisme, il est pour moi positif quand il est « non-bourgeois » (KM), c’est à dire quand il rapproche les prolos au lieu de les opposer. Pour moi, contrairement à quelques posts de ce fil, les situations de classe sont plus importantes que les nationalités. Un bourgeois allemand est, pour moi, plutôt bourgeois qu’allemand, idm pour les prolos... J’observe que si les sentiments nationaux chinois ou cubain sont convoqués par les PCC, jamais le nationalisme n’est flirté.... Au passage il serai bon de revoir la critique « grand-russienne » de Lénine, contre Staline, et les siens, dans l’affaire de la Georgie.
3- Vous liez la désindustrialisation française avec l’€ « allemand » ? En fait, si la bourgeoisie française a abandonné des industries, c’est un pb de profits, qui sont, parfois, plus faciles à obtenir dans la banque que dans la construction de modules industriels. La BCE a imprimé ces dernières années 750 milliards, versée gratuitement dans les cagnottes bancaires. Il aurait été plus judicieux, selon moi, soit de distribuer ce pactole aux états de la zone, soit de financer une vaste opération industrielle européenne.
4- On peut toujours redouter le « militarisme allemand », mais par rapport aux autres peuples européens, je pense que les allemands sont, désormais, plutôt bien vaccinés contre cette maladie.
5- Quand ALR parle des dérives de ceux, nombreux, de la bourgeoisie française qui furent aspirés par le nazisme, elle note que l’argument de fond c’était : « plutôt Hitler que le Front Populaire ». Plus qu’un penchant irréprescible vers le nazisme, le profit, toujours le profit, rien que le profit...
6- Enfin, l’URSS pouvait-elle devenir socialiste ? Bien sûr, le socialisme est, et sera, universel. Encore faut-il que la base économique, accumulation primitive du capital soit disponible. C’est dans cette acquisition que l’URSS a failli en défrichant une voie, « le socialisme dans un seul pays » qui n’avait pas d’issue positive. La Chine a attaque le pb par un autre bout, qui vivra verra...

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