Il n’y a pas d’« exit » heureux

, par  CN46400

Le 21 janvier 2019 à 12:06, par CN46400 En réponse à : Il n’y a pas d’« exit » heureux

@ Descartes
1-Tout ce qui est exagéré est insignifiant. Le Brexit ou Frexit ne sont pas une guerre, mais tout au plus une lutte de classes ou les perdants ne seront pas les bourgeois. Les accents chauvins et guerriers qui sont convoqués ici me paraissent déplacés.
2- Les prolos sortants, toujours soumis aux lois du capitalisme, doivent s’attendre à une augmentation des produits manufacturés chez eux comme ailleurs en Europe, puisque des taxes protectionnistes seront évidemment, ajoutées dans les deux sens, à tous les tarifs !
3- Toutes les entreprises exportatrices, nombreuses désormais en Europe, dans les deux sens, doivent donc s’attendre, du fait de ces augmentations, à vendre moins et à envisager, si elles ne parviennent pas à dégager d’autres débouchés, une réduction de la voilure, ou une délocalisation, avec chômage à la clef....
4- Bien sûr, on peut espérer que des entreprises locales, actuellement concurrencées par des fabriques extérieures seront plus à l’aise. Mais, du fait des effets d’échelle, les multinationales reprendront rapidement le dessus.
Comme tous les articles « souverainistes », celui-ci fait l’impasse sur le moteur principal de toutes les bourgeoisies, du dehors comme du dedans, à savoir : le taux de profit qui commande tous les intérêts bourgeois.... Prendre en compte cette donnée conduit infailliblement à s’interroger sur une autre sortie, la vraie, celle du capitalisme !

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