Socialisme ou communisme ? ou les deux…

, par  CN46400

Le 24 octobre 2018 à 10:20, par CN46400 En réponse à : Socialisme ou communisme ? ou les deux…

Pour l’essentiel je suis d’accord avec vos raisonnements, avec quelques précisions cependant :
L’emploi du mot « communisme », avec tous ses dérivés, peut induire toutes sortes de travers, démagogiques aussi bien que comme épouvantail quand il est employé par les réactionnaires de tous poils. Il convient donc, selon moi, de s’en tenir à la définition de Marx. Cela suppose qu’il faut cesser, sous peine de galvaudages idiots et contre productifs, de l’employer n’importe comment (Huisme...). Les membres du parti communiste savent qu’entre la société sans classe ni état, qui est leur but ultime, et la société capitaliste où une « infime minorité » commande à « l’immense majorité », doit se glisser une phase intermédiaire où les intérêts capitalistes, tout en continuant d’exister, doivent cesser de dominer l’état au profit de ceux du prolétariat, nouvelle classe dominante. C’est le socialisme qui, lui, doit tendre à tempérer les contradictions entre les classes, les nations, les individus jusqu’à rendre superflu le rôle de l’état, et donc, à enclencher, dès que le capitalisme sera minoritaire sur la planète, son dépérissement.
A partir de là, nos conceptions de l’UE (fraction de l’état dominée par les bourgeoisie européennes et pas par des « élites oligarchiques » (Mélenchon..)) et de l’union des prolos, pour leurs intérêts immédiats, « sans s’abaisser à dissimuler nos opinions et nos projets » (Le Manifeste de Marx) deviennent limpides et efficaces.
Se pose aussi le pb de la violence qui est souvent associèe au processus révolutionnaire. Répétons, encore comme toujours, qu’elle n’est jamais le fait des révolutionnaires qui, toujours, regardent vers l’avenir et qui savent tous qu’ils devront donc en payer le prix, mais des réactionnaires, qui, eux, regardent vers le passé, vers les privilèges qui leur échappent, et qui n’hésitent pas à l’utiliser, sachant que dans tous les cas, victoire comme défaite, c’est les prolos qui paieront l’addition !

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