Oui au fond et au ton de cet article.
Pas de polémiques inutiles avec fabienne Halaoui ou qui que ce soit d’autre.
Mais l’expérience depuis Martigues il y a 12 ans nous permet de dépasser le stade de la critique.
Si l’on veut changer la société créer les conditions du mouvement de rupture, il faut rassembler les communistes dans leur réelle diversité. La proximité et le caractère militant de l’organisation est donc décisif. Seul leur combinaison d’essence fraternelle le permet. La centralisation au niveau des sections, puis des fédérations permet par contre de remplacer l’engagement mlitant par un fonctionnement administratif. La technique a bon dos.
Prenons garde à l’adoption de nouveaux statuts qui accéléreraient encore ce mouvement. La social démocratie en a besoin.
Je me souviens de militants, de permanents qui passaient le plus clair de leur temps au travail d’organisation au plus près des entreprises, administrations, quartiers et localités rurales. C’étaient eux qui organisaient la vie démocratique.
Aujourd’hui nous pourrions ensemble utiliser d’autres moyens sous certains aspects plus sophistiqués, à condition de garder (de retrouver ?) l’objectif d’un parti de masse et de classe au plus pret de la vie des exploités. Conquête à renouveler chaque jour y compris sous le socialisme.
La section de Béziers a réalisé plus de 30 adhésions l’année dernière, 34 à ce jour pour 2012 et ma grande fierté de candidat aux législatives partielles dans le cadre du Front de gauche comme communiste est d’avoir contribué pendant la campagne à 5 de ces adhésions et à la reconstitution d’une cellule rurale disparue depuis 20 ans.
Le mouvement de fond d’adhésions et réadhésions a pris de l’ampleur lors de la lutte contre la réforme des retraites, bulletins d’adhésion à la main dans chacune des manifs syndicales. Il se poursuit vaille que vaille dans chaque initiative.
Paul Barbazange, secrétaire de section de Béziers, membre de la commission Organisation de la fédé de l’hérault.