Après le congrès de la CGT, la lutte (interne) continue

, par  Joël Yan

Le 4 juin 2019 à 21:26, par Joël Yan En réponse à : Après le congrès de la CGT, la lutte (interne) continue

Vous avez raison, « il n’ y a rien à voir » à la CGT et surtout pas dire que Bernard Thibault a été nommé au BIT avec le soutien des « réformistes » du patronat et du gouvernement de la Gauche de Hollande, au BIT (OIT) instance de l’ONU...
Comment nier qu’il n’existe toujours pas de possibilité de se syndiquer tout court dans les TPE, et peu dans les entreprises de moins de 30 et même dans des plus grosses ?
Ce style « donneurs de leçons » à des militants critiques et souvent lucides, je le connais depuis des années : il nous a amenés à la situation actuelle avec en prime le démantèlement de services publics entiers (je ne parle pas de services « universels » de type européen entérinés par la CES) certainement trop marqués par l’idéologie communiste : en effet un grand penseur marxiste britannique Eric Hobsbawn déclarait que la Sécu et les services publics à la Française étaient des ilots de socialisme.
Je n’ai jamais idolâtré la CGT et ses dirigeants. Ils sont soumis comme nous à des niveaux différents à des pressions du patronat et des gouvernements comme cela s’est souvent produit dans l’Histoire. Certains ont été complaisants .
La raison d’être de la CGT c’est organiser les luttes depuis la base, les coordonner et non les freiner. Il nous a fallu 3 ans pour faire remonter une revendication à la confédération qui s’était perdue dans un numéro du Peuple dans des textes de congrès, afin qu’elle s’en saisisse le remette dans le programme revendicatif et en parle dans nos publications : 3 ans au bout desquels nous avons gagné...
La lutte des classes a toujours connu des hauts et des bas, la CGT n’est pas une église et son secrétaire général n’est pas le Pape, il n’est pas « infaillible » il n’est pas monstrueux de critiquer le réformisme qui a gagné notre syndicalisme, jusqu’en écarter depuis longtemps la référence à la lutte des classes dans ses textes. Je ne parle pas non plus de ce « module » de la formation commune intersyndicale CGT-CFDT-FSU qui qualifie une Camarade historienne qui a longtemps travaillé avec et pour la CGT, de « complotiste » et proche de l’extrême-Droite...

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