Transformer la France pour transformer l’Europe et le monde...

, par  Dautrey

Le 2 février 2019 à 10:26, par Dautrey En réponse à : Transformer la France pour transformer l’Europe et le monde...

Mon cher PAM, dire, comme tu le fais en substance, que vouloir récupérer pour notre peuple les attributs de la souveraineté nationale, c’est se prononcer pour « l’Europe de la concurrence des Nations », c’est un raccourci dont je te laisse la responsabilité. Pour autant, jusqu’à preuve du contraire, ce sont les traités sur l’Union européenne qui organisent la concurrence (libre et non faussée !) entre les travailleurs d’Europe, et même du monde entier. Tant que vous n’aurez pas compris qu’aucune avancée n’est possible dans le cadre de ce carcan, nous n’en sortirons pas !
Par ailleurs, je le répète, qui sommes-nous, nous Français, pour vouloir « abroger »des traités signés par 28 États ?
Nous décidons pour les 27 autres parce que c’est pour leur bien ? Et si les Polonais veulent rester dans l’Union européenne, avec les Tchèques et les Irlandais ? Nous ne sommes plus favorables à l’autodétermination des peuples ?
Et qui empêcherait, par ailleurs, les communistes français de faire ce qu’ont fait les militants syndicalistes britanniques, c’est-à-dire apporter l’éclairage de classe au nécessaire combat pour le Frexit ?
La vérité, c’est que vous êtes bloqués par l’équipe de Pierre Laurent qui est restée aux manettes de cette campagne pour les élections européennes ! En position éligible (si la liste franchit la barre des 5%...) : Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu. En dehors de Marie-Hélène Bourlart que je ne connais pas, ça ne traduit guère le « manifeste pour une parti communiste du XXIe siècle »... Et ces candidats portent évidemment les idées « tsiprasiennes » du PGE. Il n’est qu’à aller sur le site de la campagne pour s’en convaincre.
Mon cher PAM, je sais que les idées que tu défends sont fondamentalement porteuses d’avenir pour notre peuple. Mais je crains que votre combat s’embourbe dans une campagne d’ores et déjà très obérée par la bouillie idéologique que véhicule Ian Brossat.
« Idée, qui sers-tu » ? Bien sûr. Mais « communiste, quelles sont tes idées ? ». Franchement aujourd’hui, il est difficile de répondre.

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