Mélenchon ne représente certainement pas « la seule force politique capable de réunir les opposants à Macron », ne serait-ce que pour une raison évidente : il exclut toute alliance, y compris avec le PCF.

De plus, les militants communistes qui y vont déjà vu à l’oeuvre contre leurs candidats sortants reconnus, efficaces, dans un engagement sans limite - par exemple dans les 10^e et 11^e circonscription du 94 ou à Ivry , et qui avaient déjà observé la vindicte à « gauche » de coalitions unies par l’ anticommunisme puant, aussi bien lors de Municipales que lors de Législatives ou de Départementales, ont peu constaté, ipso facto, comment Mélenchon avait mené sa campagne contre les sortants communistes, et dans des « bastions » historiques, où le PCF restait bien implanté ( 1000 voix d’avance à Villejuif sur la droite fascisante lors des départementales ) , quitte à faire passer son soi-disant ennemi irréductible de LREM ... et c’est bien ce qui s’est produit, du fait de la stratégie de division de lutte contre la représentativité locale du PCF, qui à mon avis est un des objectifs fondamentaux des démagos anticommunistes qui dirigent FI.
Et leur stratégie a payé ... pour eux, au détriment des intérêts des milieux populaires dont se fichent pas mal les têtes pensantes de ce parti FI, axé sur la figure de l’Opposant, le Chef, qui prend sa posture théâtrale .
Il faut bien prendre la mesure de la stratégie et de l’ambition de ce social-démocrate, prétendument en rupture de ban, mais de sa vie n’a jamais rien fait d’assurer sa carrière et un bon petit revenu de politicien dans la norme capitaliste.

Donc, on peut penser que Macron a lancé ses sbires pour faire diversion. On peut aussi penser que le Capital joue sur plusieurs tableaux , et Mélenchon en est un : on lui taille sur-mesure la figure de l’Opposant ; comme il le veut !
Si le Capital craignait véritablement Mélenchon, déjà il l’ignorerait son existence comme il feint d’ignorer la seule force politique qu’il craint : les communistes. Quelle est la preuve que le Capital ne craint nullement M. le champion de la VI^e République, mais pas socialiste, et dirigée par un président pas du tout à la mode de Cuba ( où sont les conseils de quartier, la structure socialiste du pouvoir, populaire ...?) ?
La réponse est encore une fois d’une évidente logique : « on ne gouverne pas de la même façon avec un Parti Communiste à 20% ou à 5% ».
Or M. Mélenchon a beau être parti de rien pour arriver au remarquable score de 19,58 %
Le Capital a-t-il changé d’un iota sa politique ?
Nullement : elle n’a fait que s’aggraver... ce qui montre que le Patronat s’est réjoui, tout comme M. Mélenchon, de la baisse du PCF aux Législatives largement grâce à la stratégie de FI, habile, certes, mais pas face au Patronat.
Le Patronat comprend, lui.
Et nous ferions bien de comprendre mieux que lui si nous ne voulons pas être les dindons de la farce mélenchonienne...
Dernier point :
OK Macron est un dangereux libéral atlantiste, etc ... qui ne le sait ?
Mais le danger du FN est réel et M. Mélenchon ne l’a pas dénoncé ! Je connais pas mal d’étrangers-et-nos-frères pourtant qui ne peuvent excuser ce calcul politique de FI , qui n’a rien à craindre dans ses droits ( croit-il ) du FN. Et pour beaucoup, le FN est une force fasciste, alliée d’ailleurs aux forces fascistes européennes, pro-patronales ... et il fallait s’en préserver. On peut se débarrasser d’un Macron. Mais peut-on se débarrasser d’un fasciste ? L’histoire prouve que ça se compte en décennies, ou en millions de morts.

PS : le vaccin anti-cancer existe à Cuba , mais il combat très efficacement le cancer du poumon, pas les autres. Ensuite il existe un traitement très efficace contre le cancer - mais pas un vaccin le Vidatox,. Voitr les statistiques de l’OMS. Les Etats-unis ( et les labos) interdisent l’exportation de ce vaccin.