Pierre Laurent et Octobre 1917... un enjeu essentiel du congrès du PCF...

, par  dariokhos

Le 21 janvier 2018 à 15:03, par dariokhos En réponse à : Pierre Laurent et Octobre 1917... un enjeu essentiel du congrès du PCF...

1. La Chine arrive sur le toit du monde capitaliste, apparemment, tu en es ravi. Oui, la Chine risque fort de devenir le premier impérialisme du monde, si la guerre nucléaire lui en laisse la possibilité.
2. Il est fort possible d’être aujourd’hui objectivement avec la Chine parce qu’elle n’est que le deuxième impérialisme et combat le premier, les USA. Mais, fondamentalement, en quoi le prolétariat mondial et les révolutionnaires seraient-ils concerné-e-s par cette bataille au sommet ? Les prolétaires sont autant exploité-e-s en Chine qu’aux USA. Laissons la bourgeoisie internationale laver son linge sale en famille !
3. Ce qui est embêtant pour ta démonstration irrationnelle c’est que Staline et tous les camarades qui étaient avec lui ont prouvé que le développement économique et social étaient possibles sans concession au marché, sans la NEP, donc. C’est objectif, il suffit de regarder les chiffres des années 30/40/50. La révolution dans un seul pays, ça a fonctionné…
4. Je ne sais pas si tu es marxiste-léniniste, mais cela me semble compliqué si tu l’es, de justifier la fin de l’URSS sans la lutte des classes, et spécialement idéologique internationale. Elle n’existe pas contre la Chine, parce que c’est un pays capitaliste. Y a-t-il des « Radio Free Europe » ou « La voix de l’Amérique » aux frontières de la Chine ? Poser la question, c’est y répondre.
5. Il n’y aura pas de révolution ni de socialisme sans dictature du prolétariat (et pas de la bureaucratie bourgeoise comme en Chine) ni sans les soviets. Deng, comme Chou, n’était qu’un petit-bourgeois nationaliste ; qu’il l’ait emporté ne lui donne pas raison. L’aménagement, la peinture en rose du capitalisme, prouve partout, y compris en Chine, qu’elle/il ne servent qu’à faire survivre l’exploitation de l’Homme par l’Homme. Personnellement, je suis contre, et toi ?
6. Et comme l’écrivait Verlaine, un poète communard qui serait probablement abasourdi de te lire : « Et tout le reste est littérature. »

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