Pierre Laurent au PGE, travailler sur « un nouvel espace, plus large »

, par  Gilbert Remond

Le 18 février 2016 à 07:30, par Gilbert Remond En réponse à : Pierre Laurent au PGE, travailler sur « un nouvel espace, plus large »

Ne t’inquiète pas a ce sujet, je suis a la fois investi dans l’activité de ma section et dans diverses associations travaillant sur ces questions . Je rajoute que professionnellement j’ai travaillé tout le temps de mon activité a cela. Je ne me pose donc pas en donneur de leçon dans les seuls sommets théoriques, par contre je sais lire des communiqués et déceler les pentes dans lesquelles ils cherchent a nous engager. Ces communiqués parlent d’eux même et j’espère que tu ne nous enlèveras pas le droit de penser où ils nous emmènent ni de qualifier le commun auquel il veulent nous rattacher, un commun qui a beaucoup à voir avec le marché commun.

Nous ne sortirons pas du capitalisme par les activités que tu nous suggère. Il s’en satisfait très bien. Je dirai même que les pratiques d’économie solidaire, depuis qu’elles ont été mise en place par le ministère qui en porte le nom, ne font que contribuer à organiser le désert industriel que d’autres ministères contribuent pendant ce temps à organiser. J’ai assisté au début de cette activité. Ont appelait cette ensemble économique « les entreprises intermédiaires ». A part permettre a ceux qui les mettait en place de se prendre pour les nouveaux cadre du social devenue l’ économie sociale, soit de s’en servir comme marche pied pour des carrières sans risque étant donné les subventions que drainaient alors ces établissements, ceux qui en étaient les prétextes, les jeunes, les chômeurs, les abimés du social étaient tous dupés.

Elles n’étaient pas faite pour leur redonner un statut et une place durable dans les rapports sociaux avec un contrat et un salaire, mais pour servir d’écran et faire de l’agitation dans la bobo sphère sur la nouvelle économie et le retour du marcher comme valeur sociale. J’ai ainsi vu toute la frange de mes collègues qui prônaient dans la CFDT la révolution et l’autogestion troquer petit a petit leur caquette ouvriériste et leur sacoche de babakool pour le costume d’entrepreneur et l’attaché case du parfait gestionnaire. Le paradigme changeait de bord avec l’arrivée de la force tranquille. Il changeait tranquillement. De pas assez révolutionnaire nous devenions par les mystère de l’idéologie abolie, de vieux ringards de la lutte des classe. Je vois donc que l’érosion continue après l’annonce de la fin des idéologie et c’est une formidable vague moderniste qui nous recouvre puisqu’elle est parvenue jusque dans rang.

(... suite)

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