Nazisme, stalinisme : le révisionnisme historique de l’Union Européenne

, par  Sigrid Krings-Holbach

Le 4 septembre 2012 à 22:22, par Sigrid En réponse à : Nazisme, stalinisme : le révisionnisme historique de l’Union Européenne

Ceux qui ont rapproché l’Union sovietique stalinienne et l’Allemagne hitlérienne, ont déjà été sévèrement mis à leur place par le grand écrivain Thomas Mann en 1942. Ce qui avait caractérisé
le III. Reich dans son idéologie et dans ses lois fondamentaux, c’était un racisme feroce de la soi-disant « race des seigneurs » et la déstruction des autres cultures chez eux et dans les
territoires occupés. Les faschistes allemands avaient usurpé le mot « socialisme » dans le nom de ce parti avec l’intention d’attirer les électeurs du PCA et du SPD, mais leur politique n’avait rien
de socialiste, au contraire. Par un capitalisme barbare, qui avait de suite commencé à préparer la guerre, ils ont enrichi les grands monopoles.
L’orientation du socialisme russe était directement opposé à cela. Par une diffusion massive de l’instruction et de la culture, par la nationalisation des biens et par leurs lois fondamentaux
ils avaient - malgré toutes les difficultés - engagé le chemin de la liberté.
Thomas Mann écrivait :
"Placer sur le même plan moral le communisme russe et le nazi-fascisme, en tant que tous les deux seraient totalitaires, est dans le meilleur des cas de la superficialité, dans le pire
c’est du fascisme. Ceux qui insistent sur cette équivalence peuvent bien se targuer d’être démocrates, en vérité, et au fond de leur coeur, ils sont déjà fascistes ; et à coup sûr ils ne combattront
le fascisme qu’en apparence et de facon non sincère, mais réserveront toute leur haine au communisme."
(Thomas Mann , Deutsche Hörer, oct. 1942 et janv. 1945 in Essays, Fischer, Frankfurt a.M., vol.2)

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