Les débats d’une grande richesse ont permis, non seulement une information collective politique, économique, sociale, internationale sur l’actualité, mais également des débats qui ont montré l’identité de vue des camarades présents sur l’analyse de la situation : une mainmise renforcée des forces du capital, à travers l’Union européenne, qui pousse les feux d’un fédéralisme ravageur pour les peuples, avec le concours des Etats-Unis et de son bras armé, l’Otan.
Cette offensive, à laquelle adhèrent les forces politiques de la droite comme celles de la social-démocratie, vise à réduire brutalement « le coût du travail » dans toutes ses composantes, en particulier la législation sociale acquise depuis plus d’un siècle, par les luttes populaires.
Pour arriver à ses fins, l’oligarchie industrielle et financière, s’appuyant en premier sur l’Allemagne et son capital - le plus puissant d’Europe - a pour objectif la destruction des nations, de leur souveraineté et de leur indépendance, car celles-ci constituent encore un barrage à ses ambitions.
L’objectif répond à la nécessité de générer, par tous les moyens, des profits les plus élevés possibles dans un temps toujours plus court.
Les menées multiples de l’impérialisme conduisent à de nouvelles aventures coloniales et à des conflits qui menacent la paix du monde.
C’est la logique interne du capital.
Pour ce faire, droite et social-démocratie, alternant au pouvoir, mènent la même politique, qui répond aux oukases du grand patronat, de ses sociétés multinationales : en France, le PS va poursuivre dans ses grands choix les orientations menées depuis des années par l’UMP.
Les deux formations défendent les mêmes thèmes : « la crise » et « la dette » qui imposent des « sacrifices » à la population, « l’euro nécessaire à notre économie », la « nécessité d’une intégration économique et politique toujours plus poussée de l’Europe », le renforcement des liens qui soumettent notre pays aux objectifs allemands.
Aussi il serait vain d’attendre du nouveau pouvoir « socialiste » une orientation plus « sociale », plus « démocratique » que celle de leurs prédécesseurs.
Face à tous ces dangers, il faut organiser la résistance.
Or, le constat est sans appel : nous n’avons plus aujourd’hui en France la force révolutionnaire de masse nécessaire pour s’opposer victorieusement au capital. La perspective d’une autre société, le communisme, ne fait plus recette dans notre peuple. La bourgeoisie a, depuis trente ans, mené une offensive idéologique contre l’idée communiste, qui porte ses désastreux effets.
Aussi, les camarades présents à la Rencontre de Marseille, conscients de cette situation, veulent agir en commun pour inverser le cours des choses.
La volonté commune de préparer les Assises du Communisme illustre cette orientation.
9 juillet 2012