Le débat entre communistes s’amplifie... loin des lundis de la gauche...

, par  communistes , popularité : 2%

Un exemple d’échanges qui montre la diversité des situations et des trajectoires personnelles de ce qui constitue désormais une "diaspora" communiste. Echange entre une ancienne dirigeante communiste qui décide de revenir malgré sa critique radicale de la direction du PCF et un communiste qui décide de soutenir la candidature Mélenchon car il n’en peut plus de la soumission au PS de son parti...

Il confirme l’enjeu essentiel de l’unité des communistes et malheureusement d’un défaut terrible de ces communistes dispersés dans tant de groupes et réseaux... L’incapacité à s’unir, tout désaccord étant une occasion de nouvelle division... Bien sûr, il y a les égos et les organisations. Bien sûr, celui qui dialogue avec Danielle ne semble pas connaitre le réseau "Faire Vivre et Renforcer le PCF" ni sa revue "Unir les communistes"... Mais cela confirme le chemin qui reste à faire pour trouver les formes de cette unité.

L’état d’esprit dans des dizaines de sections qui proposent des motions, chartes, textes dans la préparation du congrès montre cependant que l’énergie militante existe pour avancer...

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Réflexion du jour : Lettre à Jean-Luc Mélenchon

Depuis votre intervention à "on n’est pas couché", les grandes orgues du journalisme "indépendant" se déchaînent, les bobos qui sont toujours va-t-en guerre contre le dernier tyran désigné par les USA, bref les lèche-culs, belles âmes de l’impérialisme, ne cessent d’intervenir y compris pour vous faire dire ce que vous n’avez pas dit.Cela m’indigne et je tenais à l’affirmer.

J’ai toujours eu de l’estime pour vous, pour vos prises de position courageuses en particulier au plan international. Peut-être vous souvenez-vous que vous êtes entré dans la bataille aux côtés de Chavez parce que je vous avais transmis les propos exacts du leader vénézuélien et non ceux que la même presse lui attribuaient. Je vous ai toujours trouvé du bon côté sur ces questions internationales, sauf sur votre croyance en la possibilité de réformer l’Europe et ce n’est pas pour moi un mince désaccord.

Dans l’affaire des primaires et de votre déclaration de candidature, ma position est claire, vous avez été courageux et ils ne croyaient pas que vous auriez l’audace de faire face aux manœuvres... Comment donc énoncer la moindre critique sur votre choix.

Oui mais voilà si j’ai ré-adhéré au PCF c’est parce que j’ai une conception de la politique qui privilégie le collectif, la démocratie, la vraie, celle de la prise en compte de la masse des militants autant que de ceux qui sont les premières victimes de la politique menée par la droite et le PS. Je ne crois pas en un sauveur suprême, là aussi à ce titre j’apprécie votre proposition qui dénonce le caractère monarchique de cette constitution et qui affirme que votre premier travail de président serait de convoquer une assemblée constituante... J’ajouterai immédiatement en ce qui me concerne la sortie de l’OTAN et de la zone euro.

Oui mais voilà justement il faut reconstituer une autre conception de la politique, celle où on ne passera pas son temps en manœuvres de sommet pour se distribuer des places aux prochaines élections. Les Américains parlent du spoil system (système des dépouilles), chaque président amène avec lui sa propre administration pas seulement dans les couloirs des ministères, mais jusque dans les banques et domaines dans lesquels L’État a son mot à dire, y compris la communication. Nous sommes avec cette Constitution encore aggravée par le quinquennat dans le pire des spoil system qui se puisse imaginer, puisque ce sont aussi les circonscriptions législatives que l’on met à l’encan. L’élection du président et les manœuvres qui la précédent sont des trocs de place, rien de plus puisque personne n’attend rien de celui qui va être élu. Quand le secrétaire du PCF s’évertue à nous convaincre qu’il faut des primaires, personne n’est dupe de l’accord qu’il a passé avec Cambadelis à ce sujet. Les verts sont le cas le plus caricatural mais ils ne sont pas les seuls.

Alors Mélenchon, l’homme seul paraît extraordinairement rafraichissant, oui parfois comme vous tous j’ai envie de le croire... Mais je sais bien que là n’est pas la solution, il faut transformer un parti pour qu’il puisse mener ce combat-là et vous, monsieur Melenchon, n’êtes pas orfèvre dans ce domaine, vos alliés comme Ensemble c’est pire. Pire encore, A cause de cela, n’allez vous pas contribuer à détruire le PCF, en participant à toutes les aventures, tous les "coups" dirigés vers les médias, comme cette magnifique fête de l’Humanité il y a deux ans, dévoyée vers un repas avec les "frondeurs", sans la moindre mobilisation de masse... Ce n’était pas à vous de donner une autre orientation, mais vous n’avez pas aidé non plus, pas plus que dans le Pas-de-Calais... Ce sont là des pratiques mortelles si l’on veut avoir des militants capables de combattre et de mobiliser la population française sur de grandes questions comme la paix, la justice sociale... Et pas des alliances de sommet entre un quarteron de gens qui se sont arrogés le titre de dirigeants, en France, comme en Europe. Quitte à découvrir que tout cela n’est que trahison et mœurs de spadassins. Les pratiques de couloirs ont toujours été cela.

Oui la constitution de la Vème telle qu’elle est, le spoil system, incite à périodiquement croire qu’un homme seul nous sauvera, le tout sur la manière dont on a appris aux jeunes à se méfier de toute engagement collectif et à confondre les hommes politiques avec des marques. Le capitalisme cherche le moyen d’en finir avec la démocratie qui le dérange, et pourtant la seule solution est à l’inverse de ce à quoi il nous invite : il faut reconstruire un parti révolutionnaire, tabler sur ce qui est encore réellement communiste dans notre pays et les organiser, pas crier "Tous derrière moi !" Non ! organiser... Un leader charismatique est parfois nécessaire mais, s’il n’y a pas de parti ou si celui-ci s’est laissé détruire dans sa démocratie réelle, il ne résiste pas aux contre-révolutions...

Cher Jean-Luc Melenchon, je vous promets que si nous arrivons à reconstruire un parti de ce type, ce sera avec des gens comme vous que je souhaiterais que nous puissions travailler ; pour le moment, se poser la question de votre candidature comme celle des primaires est un leurre qui nous détourne de l’essentiel : construire un parti révolutionnaire capable de participer à un mouvement populaire réellement démocratique. Le Congrès est une étape importante que nous ne voudrions pas rater, mais tout n’y sera certainement pas résolu. Certains d’entre nous ont entamé une longue marche, il vous faut le comprendre.

Avec toute ma sympathie.

Danielle Bleitrach


Réponse d’un internaute...

Nos ennemis sont des tigres de papier

A la lecture de ta lettre ouverte, j’observe que nous partageons nombre de valeurs et d’objectifs dans le domaine politique.
Comme toi je pense que cette Europe construite par le Capital et pour le Capital n’est pas réformable de l’intérieur ; il faut en sortir, de même pour l’Euro et l’OTAN.
Comme toi je refuse cette "primaire" à gauche qui n’a rien de démocratique et qui élimine la raison d’être d’un Parti Politique quel qu’il soit.
Comme toi je veux en finir avec cette Monarchie Présidentielle qui pourrit la vie politique française.
Comme toi je regrette l’abandon du centralisme démocratique qui donnait une cohérence à notre parti ; centralisme que nous ne voulions pas appliquer à la nation française mais à notre seule organisation politique. Cependant je me permets de te rappeler que cette notion allait de "la base au sommet" avec un retour "du sommet à la base" et que ce sont nos "dirigeants" qui discutent avec les dirigeants d’autres partis et non "tous nos militants avec les autres militants", source d’une pagaille destructrice. Il faut donc, à un moment donné, un "accord de sommet" !

Ces analyses sont partagées par nombre de structures dans notre parti ou parallèles à celui-ci :
– "Vive le PCF" avec 2 élus au Comité National (Négri et Dang Tran) – PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France) animé par G. Gastaud et V. Flament ; 2 structures qui appellent à être "adhérent" au PCF.
– M’PEP - Coordination Communiste qui militent en dehors du PCF... et certainement d’autres moins connues !
Leur point commun est : le peu d’influence sur l’actuelle direction de notre parti malgré des publications de périodiques (Cahiers Communistes / Initiative Communiste).

Alors attendre le prochain Congrès, pour construire un nouveau PC, me semble une illusion perdue d’avance !
Il faudrait déjà qu’ils discutent entre eux pour construire une force qui compte ; et pour cela ranger dans les tiroirs nombre "d’égos" qui se revendiquent de refuser un sauveur suprême !

La situation politique, aujourd’hui, est marquée par l’annonce de J-L Mélenchon se portant candidat à la présidence pour 2017.
Est-ce trop tôt ?
Pour la présidentielle de 2012, J-L M s’était déclaré le 21 janvier 2011 alors qu’André Chassaigne s’était déclaré candidat le 10 septembre 2010 à la fête de l’Humanité. Le 5 juin 2011 une conférence nationale du PCF composée de 800 délégué(e)s faisait de J-L M son candidat à 64 % et quelques semaines après les adhérents du PCF votaient à 60 % pour J-L M, 36 % pour Chassaigne et 4 % pour Dang Tran.
A l’élection de 2012, J-L M faisait 11,1 %... alors que les derniers sondages lui accordaient entre 14 et 16 %, ce qui entraîna une certaine amertume dans son électorat. Je suis de ceux qui pensent qu’"on" lui avait savonné la planche au moment du dernier saut !
Alors que ses plus mauvais résultats (comme candidat à la candidature en juin 2011) étaient dans le Pas de Calais... ce sont les dirigeants de cette fédération, impressionnés par la campagne présidentielle de J-L M, qui faisaient appel à lui pour affronter le FN à Hénin-Beaumont.
5 ans après nous devons (hélas) préparer la prochaine élection à laquelle Le Pen s’est déjà déclarée. L’équipe actuelle du Président a tout intérêt à retarder toute décision à gauche pour rendre sa candidature incontournable.
Son bilan, plus que honteux, nécessite une campagne vive, offensive et de profondeur de la "vraie gauche"... et bien sûr, un candidat !
Les possibles sont nombreux, surtout en fonction d’une primaire à gauche : Montebourg, Hamon, Hulot, Cohn-Bendit, Duflot, Taubira... et, depuis hier Aubry, ont mis le nez à la fenêtre, d’autres sont en réserve. Quel espoir peut-on placer en eux ?!
Notre secrétaire général, Pierre Laurent, a fait son tour de France mais les résultats catastrophiques des dernières Régionales ont mis sur la touche tout candidat communiste. Ce n’est pas la personne qui est en cause mais la politique européenne de notre parti qui est à la source de nos difficultés ; notre électorat ne veut plus de cette Europe... et notre direction ne change rien, n’écoute pas !
Alors, tout naturellement, celui qui fut notre candidat il y a 5 ans, que les communistes avaient choisi à 60 %, se pose en candidat incontournable ; et toute ambiguïté à son égard réduira son score, notre score, en 2017, que nous souhaitons le plus élevé ; mais sans être naïfs : il nous faut rendre espoir au peuple de gauche pour affronter les graves difficultés qui s’accumulent.
Je ne partage pas toutes les propositions de J-L M, en particulier son abandon du nucléaire pacifique. Je note une évolution de sa position face à l’Europe qu’il se dit prêt à quitter si… Oui, ce n’est pas le marxiste-léniniste que je souhaite à la direction de la France ! Mais ce sera mon candidat, car il aidera la Gauche à se relever en France et en Europe.

N.B : n’étant pas sur Facebook ou Twitter, j’espère que l’un des contacts de la lettre ouverte de Danielle pourra lui transmettre ce message. Merci d’avance.


La réponse de Danielle Bleitrach

Cette lettre écrite par un camarade à la suite de ma propre lettre ouverte à Mélenchon est assez exemplaire des nouvelles relations qui se sont instaurées entre communistes. Un véritable dialogue est désormais possible et je m’en réjouis, bien que cela intervienne aussi dans une situation d’inquiétude sur l’avenir du PCF et une crise de confiance dans la politique menée par ses dirigeants.

Sur le fond, j’ai deux choses essentielles à dire à ce camarade.

La première est que je partage son analyse et même son mépris pour ceux qui ont été incapables de s’unir. Le parti communiste aura été détruit de l’extérieur, mais cette destruction aura trouvé des alliés à l’intérieur, D’abord ceux qui ont détruit toute l’organisation du PCF, la formation des militants et qui n’ont cessé de mener des entreprises électorales hasardeuses pour mieux attaquer les fondamentaux, en particulier la perspective socialiste et les liens avec les exploités. La Constitution de la Vème République et l’élection présidentielle autant que les élections majoritaires à deux tours ont été créées pour affaiblir le PCF. Et tous, de De Gaulle à Mitterrand ont usé du coup d’état permanent qu’est cette Constitution pour détruire le PCF. Face à cette situation, le parti en Congrès alors que Georges Marchais était secrétaire avait décidé qu’il fallait un candidat communiste et dénoncé l’erreur consistant à se mettre derrière qui que ce soit parce que cela revenait à ne plus défendre l’idée même du socialisme mais à nous intégrer à des choix bourgeois. Nous y sommes. Et c’est pour cela que personnellement, j’ai été toujours contre la candidature de Mélenchon et encore plus l’acceptation des primaires aujourd’hui. Ceux donc qui acceptent de se placer derrière d’autres forces et individus qui n’ont pas un projet socialiste détruisent de fait le parti. Mais je suis bien d’accord pour dire que face à cette situation, il y a d’autres responsables qui vont vider aussi notre parti de toute possibilité stratégique en momifiant souvent sous des formes sectaires cette exigence de socialisme et en refusant toute unité de communistes.

Il y a d’autres responsables, ceux qui refusent systématiquement les rassemblements de l’opposition et jouent les gourous de leur groupuscule pour mieux aider au maintien de la direction. Il y a toute chance effectivement qu’ils se conduisent de la même manière à ce congrès, sans parler des fractions trotskistes qui sont rentrés avec la mutation en groupes officiels. C’est à cause de ces gens-là, alliés objectifs de la direction du PCF que la désillusion s’est emparée des militants, que beaucoup ont déserté, qu’il y a désormais plus de communistes à l’extérieur du parti qu’à l’intérieur. Il n’y a pas un prétexte dont ils ne se soient emparés pour refuser l’unité et ils vont continuer. Alors que faire, considérer que parce que la désunion jouera son jeu, il ne faut pas mener ce combat ?

On ne peut pas déserter une bataille comme celle de ce Congrès parce que se joue la survie du PCF. Et on doit le faire sur le terrain tel qu’il a été créé depuis de nombreuses années, tout en tentant de voir comment on peut faire évoluer. Le Congrès est une étape importante mais cela ne sera pas la dernière surtout si le mouvement populaire s’amplifie.

C’est d’ailleurs pour cela que personnellement je choisirais d’appuyer un texte alternatif, celui qui pose le mieux la question de la nécessité du parti communiste. Et j’inviterai les autres communistes à le faire puisqu’il s’agit de respecter l’organisation actuelle que je réprouve, j’ai toujours été en désaccord avec ces textes alternatifs et comme je l’ai écrit en signant l’un d’entre eux : il n’a pas dépendu de moi que ces textes existent. Mais j’imaginais déjà que la direction trouverait toujours à diviser pour garder le pouvoir avec la complicité avérée de certains.

Le deuxième point de ta lettre concerne Mélenchon, et là je ne te dirai qu’une chose, si tu estimes, comme la direction du PCF que la seule finalité que nous puissions nous donner est l’élection présidentielle et les grandes manœuvres pour trouver le "bon" socialiste, je crois qu’effectivement face au panel proposé je préfère Mélenchon. J’ai dit dans ma lettre ce que j’appréciais dans son combat.

Mais je n’ai pas été d’accord avec sa candidature pour les raisons exposées plus haut, à savoir la nécessité d’un candidat communiste. Je l’ai encore moins été quand il est allé à Hénin Beaumont dans le mépris de la fédération du Pas-de-Calais. Pour faire un coup politique, à savoir être l’adversaire privilégié de Marine le Pen. Ce qui va à contrario de ce que j’estime nécessaire et qui est typique de la pensée socialiste, de Mitterrand nous envoyant Tapie à Hollande, faisant monter Marine le Pen pour espérer diviser la droite. Si elle monte, c’est parce que le parti, surtout dans le nord, a déserté le terrain qui a toujours été le sien.

Mais l’essentiel n’est même pas là. Être communiste, c’est ne pas borner son horizon à la prochaine élection pour récolter quelques places dans un effondrement de plus en plus programmé, c’est construire une stratégie pour aller vers le socialisme (le vrai). C’est considérer chacun de ses choix dans cette perspective, celle d’un changement de société. Un individu charismatique peut être utile, mais il faut un parti, un collectif capable de rassembler, d’apporter une idéologie qui va à contrario des idées dominantes. En ce moment où la colère monte, regarde comment la parole des Goodyear se présente comme collective, celle d’une classe sociale…

Il faut un parti et celui-ci est à construire. Honnêtement je crois que le vote pour Mélenchon, même s’il est plus honorable que les manœuvres politiciennes derrière madame Aubry et Cambadelis, ne nous fait pas avancer d’un iota dans ce sens, au contraire.

Alors que faire ? Se préoccuper du renforcement du parti. En tenant compte de ce que j’ai dit plus haut concernant les manœuvres de division du Congrès et le fait qu’il faut se plier à cette loi née de la mutation concernant les textes alternatifs, je pense qu’il faut être très attentif à un phénomène duquel ta lettre participe d’ailleurs : actuellement dans le parti, dans beaucoup de sections on assiste à l’élaboration de ce que j’appelle un cahier de doléances. Souvent provoqué par la manière dont la direction sans consulter personne s’est lancée dans l’aventure des primaires en liaison visible avec le PS, plus l’échec et l’absence totale de visibilité du PCF aux dernières régionales, des motions sont votées et disent leur désaccord. Il y a incontestablement un courant pro-mélenchon qui me parait inspiré par l’automatisme dans lequel est pétrifiée la vie politique française, à savoir un horizon qui va d’élection en élection et fait de la monarchie présidentielle la clé de voute de tout. Et il y a un courant qui aspire à une autre manière de faire de la politique, de retrouver collectivement la souveraineté populaire et l’initiative, celui-là je le vois surgir dans les comités Goodyear, dans la pétition contre le code du travail, mais aussi dans ces cahiers de doléances qui apparaissent dans toutes les sections. Le courant qui se reconnait dans Mélenchon, nous avons déjà fait l’expérience des ses mérites et de ses limites.

La candidature de Mélenchon a fait un bon score, mais s’est tout de suite effondrée aux législatives. Le PCF s’est retrouvé face à une série de groupuscules dont certains tenaient dans une cabine téléphonique mais qui prétendaient défendre tout ce contre quoi se hérissait une vision de classe, capable de n’importe quelle errance bobo… Parfois violemment anticommunistes… Et finissant par nous imposer cette extraordinaire situation des régionales où le PCF s’est retrouvé dans des conglomérats non identifiables… Mais pire encore, le parti communiste s’est affaibli sans qu’aucune organisation qu’il ne porte pas à bout de bras surgisse, même pas un Syriza dont on mesure mieux aujourd’hui les illusions.

Amicalement

Danielle Bleitrach

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