38ème congrès du PCF
Le chantier ouvert de l’internationalisme communiste Etude comparée de la construction d’un texte de congrès

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Le 38eme congrès a été exceptionnel dans sa préparation et son déroulement, même s’il est difficile pour ceux qui n’y ont pas été mêlé de près d’en mesurer les résultats concrets. Seule conséquence visible, les trop rares passages médiatiques d’un nouveau secrétaire national, dont le vocabulaire, les références sociales et politiques, et le style percutant sont une première réponse à la demande très large des communistes de retrouver un parti "de combat"...

Il est clair que ce congrès ne s’est pas déroulé comme le prévoyait la direction, même si des décisions qu’elle avait prise, comme le changement de logo, la nouvelle plateforme numérique toujours centralisée, ou la nouvelle série de cartes trisannuelles, ont été mises en oeuvre indépendamment de toute décision du congrès.

Il est clair aussi que ce congrès a cherché un compromis permettant d’assurer l’unité du parti, et même le courant dit "refondateur" fortement affaibli dans le vote des communistes pour le choix de la base commune, a obtenu une représentation significative au conseil national, soutenu d’ailleurs par Pierre Laurent.

Il est clair enfin que l’Humanité qui n’a plus comme mission d’être l’expression des communistes, a tout fait pour donner l’impression que rien n’avait changé... Et que le nouveau site internet du parti, basé sur la nouvelle plateforme numérique, n’arrive pas à publier les résultats du congrès [1] !

Au final, qu’est-ce qui a changé ? Seulement le secrétaire national ? seulement la direction ? Ce n’est quand même pas rien, par exemple d’avoir comme membre de l’exécutif national Hervé Poly, secrétaire fédéral de la fédération symbole de l’opposition à la mutation en charge du suivi de la région Hauts-de-France, ou chargée des quartiers populaires, Marie-Christine Burricand, responsable de la section de Vénissieux, section autre symbole de l’opposition à la mutation, symbole aussi d’une victoire communiste dans une grande ville populaire contre le FN, la droite et le PS, symbole du débat existant dans le parti sur les conditions de l’unité du peuple et des banlieues, de l’alternative à l’orientation dominante dans le département de Seine-Saint-Denis qui fut dirigé par les communistes et dont le député Stéphane Peu disait que le parti était un frein au rassemblement dans sa ville...

Mais s’il y a eu changement de direction, contre la volonté clairement exprimée de la direction sortante, mais dans un compromis avec elle, c’est bien que le congrès avait été extraordinaire en affirmant la volonté des communistes de comprendre les causes de leurs difficultés et d’affirmer leur volonté de reconstruire un parti communiste visible et ancré dans les luttes.

Cette volonté des communistes se retrouve non seulement dans la direction, mais aussi dans la richesse des discussions qui ont abouties à un texte illustratif de ce compromis qu’on peut juger trop loin du texte d’origine du manifeste, mais qui en contient pourtant beaucoup et d’abord le plan et la démarche, partant du bilan critique, étudiant la crise et le monde pour discuter de notre projet et conclure sur la nécessité du parti.

Les questions internationales sont à l’image de ce processus avec un résultat qui n’est pas à la hauteur de nombreuses discussions, et qui peut décevoir ceux qui sont le plus engagés pour que le PCF retrouve sa tradition internationaliste, mais qui en porte la trace. C’est le but de cet article qui donne à voir un aspect crucial de ce débat des communistes, la question du socialisme soviétique et de l’URSS, à travers les textes, de la construction du manifeste au texte finalement adopté par le congrès.

Le "Manifeste" évoquait la question de l’URSS et du socialisme existant dès la partie bilan critique, considérant que la chute de l’URSS avait été un choc qui avait sa part dans la crise politique du parti communiste, puis bien évidemment dans le chapitre sur le communisme, enfin dans la partie internationale, avec à vrai dire un peu de redondance. Ces trois paragraphes ont fait l’objet de nombreuses discussions et amendements, ils ont été réécrits par le congrès, et il est utile de voir ce qui subsiste et ce qui n’a pas été retenu.

Dans le chapitre I : le bilan

Rédaction du "Manifeste"

Ces erreurs ont un lien avec le doute qui s’est installé sur le communisme après la disparition de l’URSS, semblant consacrer un triomphe définitif du capitalisme. Les enseignements de cette tentative de révolution, qui a ébranlé le monde mais a finalement été défaite, continuent de susciter des débats importants dans le mouvement communiste. Ce qui est certain, c’est que la disparition de l’URSS nous plaçait, dans les années 90, au défi d’une analyse approfondie et du choix d’une novation communiste. Au lieu de cela, les directions successives du PCF ont été gagnées par le renoncement, jusqu’à des choix qui ont déstabilisé et déstructuré notre parti, comme l’abandon de la bataille à l’entreprise, et qui ont brouillé le repérage de classe du parti dans la société.

Les discussions ont souvent portées sur le mot "tentative" qui semblait incongrue, la révolution ayant été évidemment plus qu’une tentative, et sur le mot "défaite" qui cristallise une contradiction dans l’analyse des communistes. D’un coté, l’idée des refondateurs comme de Pierre Laurent, qui considèrent que le projet soviétique lui-même, après la révolution, était une impasse, ou pire, un drame et un crime, et donc qui ne peuvent comprendre les batailles menées par les communistes russes contre Poutine qui s’appuient sur un fait dérangeant pour eux, le profond regret des conquêtes sociales du socialisme par la majorité des russes... Autrement dit, il y avait bien des "conquis" du socialisme soviétique, et il y a bien eu une "défaite" en 1991 du camp progressiste et donc de tous les communistes. C’est la position proposée par le "Manifeste".

Rédaction du texte adopté par le congrès

Durant cette même période, la fin de l’URSS et des "pays socialistes" européens accrédite l’idée d’une absence d’alternative au capitalisme et d’une "fin de l’histoire". Une guerre idéologique intense criminalise le communisme assimilé à un "totalitarisme". Sous cette pression dominante, les forces communistes sont partout mises sur la défensive jusqu’à la disparition de certains partis communistes.

Les deux termes "tentative" et "défaite" ont disparu, mais une idée essentielle est restée, l’utilisation de la fin de l’URSS dans une bataille idéologique en occident contre le communisme... La question de la nature de cette "fin" se retrouve dans la partie sur le communisme et celle sur l’internationale, avec des rédactions plutôt contradictoires, qui montrent l’état de la discussion.

Chapitre 3 : le communisme

Rédaction du "Manifeste"

Un effort de renouvellement et de novation est en effet devant nous de même qu’une bataille d’idées est à mener. Car l’idéal communiste, longtemps identifié au grand espoir soulevé dans le monde par la révolution soviétique et l’édification de l’URSS à partir d’une Russie arriérée, a été défiguré par de terribles dérives du système soviétique et a été atteint par son effondrement dans une crise profonde.

La discussion a bien sûr porté sur les mots "terribles dérives" et "effondrement".

Pouvons-nous vraiment reporter sur le socialisme réel la crise de l’idéal communiste, et nous laver ainsi les mains en considérant que "ce n’est pas nous, nous n’y sommes pour rien", comme si c’était en quelque sorte contre notre volonté que nous portons le même nom ? La discussion entre les rédacteurs du manifeste a porté notamment sur la place de la guerre idéologique dans cette crise de l’idéal communiste. Autrement dit, avons-nous suffisamment mené la bataille pour défendre l’idéal communiste contre la diabolisation dont il était victime dans nos pays ? La rédaction du paragraphe du bilan était plus ouverte, et celui du paragraphe sur l’internationale évoquait la nécessité d’un débat communiste...

C’est pourquoi la section de Vénissieux a proposé un amendement à ce paragraphe

Amendements Vénissieux

Un effort de réflexion et de renouvellement est en effet devant nous, de même qu’une bataille d’idées est à mener. Car l’idéal communiste, longtemps identifié au grand espoir soulevé dans le monde par la révolution soviétique et l’édification de l’URSS à partir d’une Russie arriérée, dans des conditions de guerre civile puis de guerre mondiale, a été défiguré par la diabolisation du socialisme réel imposé par l’idéologie dominante du capitalisme mondialisé tentant d’imposer dans le domaine des idées la fin de l’histoire, s’appuyant malheureusement sur de terribles dérives et trahisons du système soviétique et par sa défaite dans une crise profonde.

Cette rédaction considère que le recul de l’idéal communiste est d’abord et avant tout lié à la guerre idéologique menée par toutes les bourgeoisies contre laquelle nous avons insuffisamment résisté, et parfois même cédé. L’idée que l’histoire soviétique n’est pas marquée que par des dérives, mais aussi par des trahisons fait écho à tous les contacts que nous avons avec les communistes russes et au constat que chacun peut faire du devenir de la grande majorité des dirigeants soviétiques, qui se sont tous convertis d’un coup de baguette magique en dirigeants capitalistes !

Mais ce débat est difficile pour les communistes car il oblige à rouvrir un dossier que l’idéologie dominante a rendu tabou, celui du stalinisme. Le vote à la conférence fédérale du Rhône a été très serré, mais cet amendement n’a pas été retenu. Un communiste de la direction sortante s’exclamant par exemple « on ne va quand même revenir à l’analyse du bilan globalement positif ! ». Personne ne le propose et l’urgence est le travail d’histoire et d’analyse communiste, mais le fait est que le débat a été ouvert pour la première fois depuis longtemps, et que l’ouvrir, c’est en quelque sorte dire que Pierre Laurent a tort, l’impact de la révolution d’octobre porte sur tout le siècle soviétique et nous sommes donc bien aussi les enfants du socialisme réel !

Rédaction du texte adopté par le congrès

L’idéal communiste, longtemps identifié au grand espoir soulevé dans le monde par la Révolution d’Octobre, a été défiguré par les crimes du stalinisme, la négation de la démocratie. Il a, en outre, été atteint par l’effondrement du système soviétique à l’issue d’une crise profonde d’inefficacité économique. Un effort de novation est devant nous, de même qu’une bataille d’idées est à mener pour mettre le communisme à l’ordre du jour dans les consciences, l’inscrire au centre des débats sur le devenir du monde, faire mesurer combien notre société porte cette nécessité.

Cette version retient un des deux aspects, la nécessité de la bataille idéologique pour le communisme, mais réduit la fin du socialisme soviétique a ses causes internes, ajoutant l’inefficacité économique à la négation de la démocratie. Le manifeste est clairement appauvri et le tabou s’est imposé. On ne sait pas ce qui a été défait en 1991, on ne cherche pas à comprendre ce que regrettent les russes, ce pour quoi se battent les communistes russes. Les recherches historiques les plus récentes sur les différentes phases du socialisme soviétique sont ignorées, et notamment ce qui se passe avec et après Khrouchtchev dans les relations avec le capitalisme mondial dominant.

Chapitre 4 : internationalisme

Proposition du réseau

Dans le choc de la chute du mur, nous avons cru qu’il suffisait d’affirmer l’histoire propre du communisme français pour se dégager de l’échec du socialisme soviétique. C’était une erreur : un bilan communiste de ce qu’a représenté l’Union soviétique est urgent pour sortir de la diabolisation qu’a construite pour nous les porte-voix du capital. D’autant que loin de la "fin de l’histoire", nous avons assisté à la reprise plus forte que jamais des concurrences inter-impérialistes, d’une lutte concurrentielle pour le partage de l’énergie, des matières premières.

Il faut aussi comprendre l’histoire du socialisme réel, parce qu’il faut l’intégrer à la crise du capitalisme, qui connaît depuis les années quatre-vingt une croissance poussive, incapable de remettre en cause le chômage et d’assurer un développement minimal du tiers-monde, une crise d’accumulation qui joue un rôle dans la stagnation du socialisme mais qui explique pourquoi sa chute n’est pas la résolution de la crise, au contraire.

La proposition du réseau est citée car elle propose un lien utile mais qui a disparu dans le "Manifeste", entre la crise du socialisme soviétique et la crise du capitalisme, idée qui au final et de manière surprenante pour ceux qui n’y étaient pas, se retrouve... dans le texte adopté.

Rédaction du "Manifeste"

Après la chute du mur de Berlin et l’échec de l’expérience soviétique, avoir cru qu’il suffisait d’affirmer l’histoire propre du communisme français pour se dégager des conséquences de cet échec était une erreur : un bilan communiste de ce qu’a représenté l’Union soviétique est indispensable pour sortir de la diabolisation construite contre nous par les porte-voix du capital et poursuivre avec ténacité le développement de notre projet original autogestionnaire vers un communisme de notre temps.

Comme le paragraphe du bilan avec qui il y avait un peu de redondance, ce texte a fait l’objet de nombreuses discussions. On retrouve bien sûr le débat sur "la défaite", mais aussi l’idée largement utilisée par Pierre Laurent et Robert Hue qu’il y aurait un "communisme français", plus ancien que celui de Lénine et qui en quelques sorte serait "le bon", celui qui n’a pas trempé dans le stalinisme et qu’il faudrait retrouver... Babeuf (mais pas Robespierre qui renvoie à la terreur), la commune, Jaurès... qui ont tous l’avantage de ne pas avoir gagné (très momentanément pour la commune).

La section de Vénissieux avait là aussi proposé de préciser le texte en ajoutant notamment l’idée d’une défaite du socialisme soviétique :

Après la chute du mur de Berlin et de l’URSS, avoir cru qu’il suffisait d’affirmer l’histoire propre du communisme français pour se dégager des conséquences de cet échec était une erreur : un bilan communiste de ce qu’a représenté l’expérience soviétique et sa défaite est indispensable pour sortir de la diabolisation construite contre nous par les porte-voix du capital et poursuivre avec ténacité le développement de notre projet original autogestionnaire vers un communisme de notre temps.

Et cet amendement a été largement adopté par la conférence fédérale du Rhône, sans doute parce qu’au contraire du précédent, on peut le partager sans ouvrir le dossier du stalinisme...

Rédaction du texte adopté par le congrès

La chute du mur de Berlin et l’échec de l’expérience soviétique ont favorisé l’expansion brutale du système capitaliste, ouvrant une nouvelle phase de la mondialisation, et ont alimenté une bataille idéologique forcenée pour discréditer définitivement l’idée communiste en soi, voire la criminaliser, et toute recherche d’alternative au système dominant. L’expérience soviétique et celles des pays de l’ancien « bloc de l’Est » méritent une nouvelle analyse critique marxiste approfondie.

Le texte finalement adopté retrouve le lien entre la fin du socialisme et la mondialisation capitaliste, de manière limitée, sans voir sa dynamique historique comme un des facteurs de la chute, et aussi de l’impasse de ce "retour" du capitalisme... Mais il affirme très clairement la place de la guerre idéologique, reprenant même le terme de "criminalisation".

Il affirme la nécessité d’une analyse marxiste des expériences du socialisme réel et donc, de fait, ouvre le dossier du stalinisme ! Staline était-il le seul grand méchant qui a par sa perversité déformé l’idéal communiste ? Y-a-t-il eu des conquêtes du socialisme sous Staline ? ont-elles été confortées ou affaiblies par la "déstalinisation" de Khrouchtchev ? Y-a-t’il eu effondrement sur lui-même du socialisme soviétique ou défaite dans une guerre économique, géopolitique et diplomatique exacerbée dans la mondialisation capitaliste ? Et comment comparer cette relation au monde du socialisme soviétique avec la stratégie des réformes chinoises ? Avec le dernier congrès du parti communiste cubain ? Bien sûr, tout le monde ne met pas les mêmes questions dans la nécessité d’une analyse marxiste, mais le fait même de l’affirmer rompt avec les certitudes de ceux qui croyaient s’être dégagés définitivement de notre histoire, et ne peut que conduire à ouvrir toutes les questions que nous posent cette histoire. Tout dépendra de ce que les communistes feront de cet effort nécessaire "d’analyse marxiste approfondie"...

Les relations internationales du parti

Il y a un aspect international où le texte adopté a conservé intégralement la rédaction du "Manifeste". Il s’agit des relations internationales du parti.

Il faut donner une place bien plus grande à la dimension internationale de notre action et à notre apport à une autre mondialisation. Le Conseil national et les communistes doivent être régulièrement saisis de l’analyse de la situation internationale, informés des débats au sein du PGE, des relations avec les partis communistes et progressistes. Celles-ci doivent être développées dans une démarche d’écoute, de respect mutuel et de solidarité. La situation nécessite une nouvelle capacité d’initiative de notre parti en Europe et dans le monde pour des actions communes.

Il est clair que la rédaction du manifeste était un compromis entre ses auteurs qui était acceptable pour la direction sortante du PCF. Elle maintient les relations avec le PGE tout en affirmant la nécessité de relations avec tous les partis communistes...

Il faut noter d’ailleurs que le PCF était représentée à la 20ème rencontre internationale des partis communistes et ouvriers qui se tenait à Athènes presqu’en même temps que le congrès du PCF. Le discours de Lydia Samarbakhsh, membre du Comité exécutif national du PCF, chargée du Pôle International-Europe, qui a conservé cette fonction dans la nouvelle direction marquait un début de prise en compte de ce débat interne des communistes sur l’internationale, bien timidement.

Nous le faisons aujourd’hui en investissant tous les espaces qui permettent à ces forces de progrès de mettre ensemble leur énergie pour faire converger leurs luttes et aspirations. Nous le faisons notamment en Europe au sein de la Gauche européenne mais aussi dans les différents Forums qui se donnent pour but de réfléchir et de répondre aux grands enjeux et défis de la période. C’est aussi le sens que nous donnons à notre participation aux Rencontres internationales des partis communistes et ouvriers.

Sans doute faut-il lui poser désormais clairement la question. Elle semble en effet dire que le PCF membre du PGE accepte de participer "aussi" aux rencontres internationales des partis communistes et ouvriers... Peut-être faudrait-il lui proposer désormais de dire que le PCF, membre naturel des rencontres internationales des partis communistes et ouvriers, participe "aussi" aux rencontres avec les partis de gauche européens...

En tout cas, ce travail comparatif des textes sur un seul aspect (il serait utile de le faire sur beaucoup d’autres...) aide tous les communistes à comprendre leur parti dans son mouvement, et le véritable tournant que peut représenter ce 38ème congrès si nous le faisons vivre.

Dans la pratique, les prochaines rencontres internationalises de Vénissieux, qui doivent se tenir en 2019, seront une occasion de travailler à la mise en œuvre de ce congrès, en en faisant un moment fort national du PCF.

[1Ce 24 décembre, toujours pas le texte final du congrès, et toujours pas la composition de l’exécutif national

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    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).