Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Conseil national du 28 mars 2009
Intervention de Marie-Christine Burricand
Fédération du Rhône, Vénissieux
Nous pouvons rassembler largement contre la réforme des collectivités locales et faire reculer Sarkozy, la droite et l’Union européenne.
Contrairement à ce qui est développé dans cette réforme, l’attachement des citoyens à leurs collectivités de proximité et à leurs élus est fort.
Faisons-nous comprendre en partant du plus proche et du plus visible pour les gens, la commune.
La situation sociale est un atout.
Face à la crise, les collectivités locales que nous dirigeons sont vécues comme les premières sur le front du soutien aux populations.
Menons la bataille au bon niveau : Opposons une logique républicaine, démocratique, sociale et populaire à cette attaque contre la république et la nation.
Car c’est de cela qu’il s’agit : Cela fait plusieurs années que les gouvernements successifs tentent de liquider les institutions républicaines, pas pour plus de modernité, mais pour moins de justice, d’égalité, de démocratie et dans l’objectif d’en finir avec les acquis démocratiques et populaires de 1789, 1936, 1945, 1968... il faut à tout prix faire rentrer la France dans le cadre des institutions européennes.
Il s’agit de remplacer le triptyque, commune, département, nation, par le trio métropole, région, Europe, qui renforcera le poids des élites technocratiques et éloignera encore plus le peuple des décisions. N’en doutons pas, l’étape pour le capital, après cette réforme, c’est la supranationalité pour liquider la souveraineté populaire et le cadre national.
La bataille contre cette réforme devrait être un point essentiel de la campagne communiste aux européennes.
Enfin, il nous faut éclairer l’objectif du capital de libérer de nouveaux terrains pour la marchandisation et les profits. La casse des services publics -crèches, centres de loisirs, cantines...-, quelle manne pour le capital !
Je suis favorable à ce que nous portions l’exigence d’un référendum sur cette réforme.
Marie-Christine Burricand