Les énergies renouvelables (hors hydroélectricité) ne sont ni douces, ni gratuites, ni d’avenir...
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Extrait (Introduction)
L’expression « les énergies renouvelables » englobe des sources d’énergies disparates telles que la biomasse, les énergies marines (courants, marées, vagues, etc…), la géothermie, et bien sûr l’hydraulique, le vent et le soleil.
Le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer (appellation officielle depuis février 2016 et appelé plus simplement "ministère de l’écologie" dans ce livre) les définit ainsi [1] :
« Issues directement de phénomènes naturels, les énergies renouvelables sont des énergies primaires inépuisables à très long terme.
Les principales énergies renouvelables sont :
– L’énergie hydroélectrique
– L’énergie de biomasse
– L’énergie éolienne
– L’énergie solaire
– La géothermie
– Les énergies marines »
L’énergie nucléaire n’est pas « renouvelable » au sens strict. Elle est cependant à classer parmi les énergies durables à l’échelle humaine.
En effet, il existe suffisamment de ressource en uranium et en thorium pour alimenter le monde entier en électricité pendant plusieurs milliers d’années grâce aux réacteurs surgénérateurs. Ces réacteurs dits « à neutrons rapides » ont déjà produit des milliards de kilowattheures (kWh [2]) en France, et sont en fonctionnement dans plusieurs pays, dont la Russie. En France, un démonstrateur de ce type de réacteur de « quatrième génération » est en préparation.
Introduction
Cet ouvrage se concentre principalement sur les énergies renouvelables productrices d’électricité. Le terme « énergies renouvelables » (EnR) désigne principalement les EnR électrogènes intermittentes, notamment les éoliennes et les panneaux photovoltaïques (PV), en excluant l’hydroélectricité.
L’auteur milite pour mettre fin au développement, et à l’existence même, de ces EnR, exceptée l’énergie hydraulique (barrages). Cette dernière a aussi ses inconvénients (vallées noyées, risque de rupture) mais elle constitue une merveilleuse source d’énergie et un excellent (mais insuffisant) moyen de stockage d’électricité.
Quel est l’intérêt de développer ces EnR ? Au nom de quoi et pour faire plaisir à qui ?
Quel est l’intérêt de développer des énergies fatales (leurs productions dépendent de la météo et doivent être utilisées immédiatement sinon elles sont perdues), non pilotables (impossibilité d’adapter leur production au besoin), voire intermittentes (leur production aléatoire peut être nulle) ?
Après un temps de réflexion, chacun peut penser à un intérêt :
– écologique (ce serait bon pour la planète en consommant moins de combustibles fossiles, et donc en émettant moins de gaz à effet de serre),
– ou financier (ce serait moins cher),
– ou technique (faire face à l’épuisement des ressources, et donc à la nécessité de trouver des énergies de substitution aux énergies fossiles qui ne sont pas éternelles).
Les EnR satisfont-elles ces intérêts ?
Réponse : NON ! Pire, elles sont nuisibles.
Elles nuisent à la diminution de la consommation des énergies fossiles et au bon fonctionnement des vrais moyens de production en détournant de la poche des citoyens des sommes considérables en pure perte. Par ailleurs, elles déstabilisent le réseau de transport d’électricité, ainsi que le marché européen.
Pour les antinucléaires, le seul intérêt des EnR est de faire croire à la population qu’elles pourront remplacer l’énergie nucléaire. Ceux-ci s’en servent comme d’un bélier pour détruire ce qui existe en promettant un futur meilleur reposant sur des énergies diffuses et intermittentes dont les surplus ne sont pas (ou peu) stockables au niveau d’une nation comme la France.
Vendre du rêve est facile. Chacun aimerait bien vivre de vent, de soleil et d’eau fraîche, mais perdre le sens des réalités peut conduire au cauchemar.
Devant le désastre technique, financier et écologique en cours, certains diront « Comment a-t-on pu en arriver là ? »
La réponse est simple. Cette situation déplorable résulte d’une accumulation de laisser-aller, de lâchetés, d’idéologies, et d’intérêts financiers privés en contradiction avec la défense de l’intérêt général.
Parfois aussi, des manipulateurs habiles ont profité de la méconnaissance des élus, et abusé la bonne foi de la population.
L’objectif de ce livre est d’informer les citoyens sur les incroyables mensonges ayant permis le développement aberrant de ces EnR, et sur le hold-up financier dont ils sont les victimes silencieuses.