L’Italie, la Grèce ont donc changé de gouvernement dans cette Union Européenne où ce ne sont plus les peuples qui font les majorités, mais la commission ! Car l’UE ne se contente plus d’envoyer ses contrôleurs, elle désigne directement ses pro-consuls qui prennent la tête des gouvernement nationaux.
Et leur CV parlent pour eux !
Les Echos nous présentent « Mario Monti, un technocrate sobre et intransigeant ». Il est vrai qu’ancien commissaire européen nommé par le premier gouvernement Berlusconi, il est membre de la commission Trilatérale et préside sa branche européenne. Il est président honoraire du think tank Bruegel, et membre du comité de pilotage des rencontres de Bilderberg. Son profil de docteur honoris cosa à Sciences Po le présente comme "International Advisor" pour Goldman Sachs. Il est aussi conseiller de Coca Cola.
Nous voilà rassurés sur ses compétences pour protéger les Italiens des marchés ! D’autant qu’il affiche clairement son choix de dissoudre les souverainetés nationales : il soutenait en septembre 2010, l’initiative fédéraliste du Groupe Spinelli au Parlement européen avec entre autres Jacques Delors et Daniel Cohn-Bendit.
Lucas Papademos a un CV nettement moins fourni. Mais il a été vice-président de la Banque Centrale Européenne (BCE). Aux dires de la célèbre école Harvard, il a travaillé sur la stabilité financière !
Il est vrai que la Grèce a un coup d’avance et que les équipes de la commission européenne sont sur place depuis des semaines !
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