Quand la mauvaise foi remplace l’économie : le PCF et le mythe de “l’autre euro”

, par  Jean-Claude Delaunay

Le 18 juin 2013 à 08:58, par Jean-Claude Delaunay En réponse à : Quand la mauvaise foi remplace l’économie : le PCF et le mythe de “l’autre euro”

Sur le site FV le PCF, il est demandé de réaliser enfin un débat sérieux sur l’Union européenne. Un débat sérieux, cela devrait, selon moi, aider à dépasser l’état actuel des « pour » et des « contre ». A un moment donner, il faut lutter autrement que par débats entre intellectuels interposés. Comment clarifier les positions respectives tout en faisant en sorte que le débat ne reste pas chez les intellectuels ou les gens motivés par ces discussions ? Deux clarifications s’imposent, selon moi. La première est la réponse à la question : France toute seule ou France dans un ensemble plus vaste ? Un débat sérieux suppose de réintroduire clairement l’échelon national dans la discussion, ce que ne font pas les auteurs de l’article critiqué. C’est absurde. La nation est encore une réalité tangible et opérationnelle. Ce qui détient une parole dans le monde contemporain, ce sont les grandes nations. mais les petites n’en existent pas moins. Ce que l’on observe, cependant, ce sont des regroupements. Les forces productives se développent et ce processus appelle à des regroupements sur des bases choisies, mettant en lumière le rôle des idées, des cultures, des niveaux de productivité. La deuxième clarification doit porter selon moi, sur traits de ce regroupement. Cela dit, en restant si je peuis dire dans mon propre camp, sans essayer de dialoguer avec la partie adverse, , je ressens trois exigences majeures concernant la sortie de l’euro : 1) quel est le coût d’y rester ? 2) si l’on réussit à en sortir (et pour contribuer à en sortir), quels sont les pare-feux dont il convient d’anticiper la mise en place ? 3) quelle Europe faut-il proposer contre l’Union européenne actuelle ?

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