Un communiqué commun, signé par plus de cinquante collectifs, syndicats, associations dénonce la répression accrue (...)
Une seule solution : la lutte pour desserrer l’étau !
L’OFCE « (Observatoire français des conjonctures économique) prévoit que le pouvoir d’achat des Français reculera de 0,6 % en 2022 et de 0,9% en 2023 par unité de consommation (personne physique d’un ménage rapporté à son âge - Insee). Ce serait la plus forte baisse depuis 40 ans ! Compte tenu de l’inflation, l’OFCE s’attend à ce que les Français consomment moins. Les ménages seraient amenés à puiser dans leur épargne pour consommer. Cette baisse du pouvoir d’achat ne peut que tirer l’activité économique vers le bas. Ce que d’autant que l’explosion des prix de l’énergie font exploser les coûts de production. Selon une estimation de France industrie, l’augmentation des prix de l’énergie doit conduire à une réduction de 10% de la production industrielle en France. Plusieurs entreprises en non des moindre ont déjà mis leurs salariés en chômage partiel pour réduire leur production et d’autres pourraient suivre. Dans ce contexte maintenir le déficit public à 5% du PIB en 2023 relève de la mission impossible. Cela ne peut que conduire le gouvernement à toujours réduire les dépenses publiques, enfonçant encore plus des masses de la population dans la pauvreté.
Le problème du pouvoir d’achat est devenu tel que le gouvernement craint l’extension du mouvement des raffineries à l’ensemble du salariat. Pour casser le mouvement de remise en cause de sa politique antisociale, Il cherche à briser la grève par la réquisition et s’appuie sur des organisations syndicales complaisantes. La CFDT et la CGC viennent de signer chez Total un accord au rabais qui entérine une baisse des salaires. Alors que l’inflation officielle est de 6%, la Direction de Total a proposé une augmentation de 5% pour tout le personnel et une autre de 2% réservée à pour seulement une partie du personnel agrémentée d’une prime pour solde de tout compte, ce que ces organisations ont accepté. Quel mépris pour les salariés du groupe alors que la rémunération du PDG (salaire + actions) est passée de 3,9 millions d’€ en en 2020 à 5,9 millions en 2021 soit une rémunération mensuelle de 491000 € en 2021, et que le groupe a versé plus de 9 milliards d’€ aux actionnaires ! De l’argent il y en a foison, mais pour le capital par pour les salariés qui créent les richesses !
Au lieu de contribuer à développer les luttes ces deux organisations syndicales fidèles à elles-mêmes ont fait le choix du renoncement, de faire en sorte que les salariés se résignent à leur sort.
Le gouvernement et le patronat ne peuvent accepter que la grève pour les salaires s’étende à d’autres secteurs et mène vers un mouvement d’ensemble qui remette en cause sa politique notamment sa réforme des retraites.
Le 18 octobre à l’appel de la CGT et d’autres organisations syndicales, les salariés les retraités, les chômeurs montreront à Macron et au patronat qu’ils à ne sont pas décidés à se laisser appauvrir, dépouiller de tous leurs droits sans réagir.
Pour imposer une autre politique favorable au monde du travail, il n’y a que la lutte