Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Marie-George Buffet piétine et divise les communistes. Ça ne peut plus durer !
Congrès d’étape des 18, 19 et 20 juin : Marie-George Buffet a piétiné, humilié les communistes dans toutes les discussions et les débats de préparation. Le divorce avec les dirigeants du PCF est de plus en plus évident.
Les communistes doivent s’aligner sur des orientations prises en catimini : le mirage Mélenchon, une recomposition politique. Au nom du Front de gauche, il faudrait l’accepter en fermant sa gueule.
C’est comme si Marie-George Buffet organisait la vente aux enchères du PCF après le dépôt de bilan de Robert Hue dans le gouvernement de Jospin.
Nos dirigeants sont enfermés dans des logiques électoralistes pour l’élection présidentielle de 2012, prêts à devenir les supplétifs du Parti socialiste.
Ils sont en décalage complet avec le pourrissement économique, social et politique qui s’exprime à travers l’abstention, le vote FN et les votes blancs. Les attentes des populations sont vues de très loin.
Depuis des années, la direction nationale abandonne les milieux populaires, la classe ouvrière, le monde du travail et de la création.
L’union dans l’action de tous les communistes de France est à l’ordre du jour pour faire vivre, exister le Parti communiste français.
Résistons à ces abandons, à cette dilution du PCF, unissons nos colères et nos frustrations dans des fronts de luttes non-partisans, en dehors des logiques d’appareil. Nous devons construire un mouvement populaire pour rompre avec ce capitalisme du désastre.
L’ordre du jour, c’est de ne pas faire le remake de 1981 ou de 1997, c’est de construire une société nouvelle : le socialisme. L’union du peuple de France a besoin d’un grand Parti communiste français.