Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Lettre à Pierre Laurent Pour organiser le retour des camarades
Cher camarade,
De nombreuses organisations communistes cellules, sections, fédérations réactivent depuis quelques mois leur campagne de recrutement. Le développement du mouvement social nous fournit un terrain particulièrement favorable à de nouvelles adhésions. Le premier bilan qui a été donné au CN de janvier après des réunions nationales décentralisées sur l’organisation souligne possibilités et faiblesses.
Dans leur démarche politique nos camarades soucieux de cet aspect de la bataille politique rencontrent de très nombreux militants qui ont quitté le parti ces dernières années, en particulier depuis le congrès de Martigues.
Ces militants se considèrent communistes par leurs positionnements idéologiques et leurs engagements quotidiens dans les luttes, les confrontations électorales.
Sur la base de notre expérience nous souhaitons que le parti prenne des dispositions spécifiques pour favoriser leur retour à l’action collective à l’intérieur du PCF.
Quelques uns parfois connus comme Maxime Gremetz député actif, totalement investi avec les députés communistes et de militants de la Somme demandent avec insistance leur carte. Ils ne peuvent rester plus longtemps sans réponse.
D’autres, nombreux, attendent simplement un signe fort de la direction.
Avancer, ou au moins commencer à travailler de façon spécifique, cette question au niveau de la direction nationale serait un puissant signal donné à tout le parti, à tous les camarades ayant un souci aigu de l’organisation et à tous les communistes, aux dizaines de milliers de communistes laissés depuis quinze ans sur le bord de la route.
Dans le passé des initiatives spécifiques ont été prises au niveau national pour favoriser la réintégration de camarades placés à l’écart lors des conflits politiques des années 40, 50, 60, 70.
Sachons nous inscrire dans cette pratique pour ceux qui ont été massivement mis à l’écart de 1990 à 2010.
Nous souhaitons te rencontrer pour travailler concrètement, de façon générale au plan national, mais aussi dans le cadre chaque fois particulier de ce qu’a été le délitement spécifique de l’organisation dans certaines régions et départements.
Dans l’attente de cette rencontre, reçois, cher camarade nos fraternelles salutations
PS : Cette démarche et la réponse qui y sera faite sera portée à la connaissance de nos camarades sous un délai raisonnable.
Marie-Christine Burricand, Floriane Benoit, Paul Barbazange, Jean Pierre Meyer, Pasquale Noizet, Alain De Poilly, Hervé Poly, Caroline Andréani, Jean-Jacques Karmann, André Gerin.
Sur cette question adresser tout courrier éventuel à Floriane Benoit