Introduction à la réunion de Faire Vivre et Renforcer le PCF le 23 janvier dans le Rhône !

, par  Marie-Christine Burricand , popularité : 1%

Le Conseil national des 16 et 17 janvier a décidé de convoquer le 37éme congrès du PCF, autour de 3 objectifs annoncés dans le rapport introductif de Pierre Laurent :

1 – Clarifier dans un texte fort et lisible le projet politique que nous portons pour la France. Il s’agit de franchir, sur la lancée de « La France en commun », une étape qualitative dans l’énoncé de ce projet, qui réponde à la question « Communistes, pourquoi combattons-nous ? », qui permette à notre peuple d’identifier la proposition communiste sur le sens de notre société et sur le chemin que nous proposons.

2 – Dire dans une résolution politique ce que nous voulons et proposons pour les élections de 2017, à commencer par l’élection présidentielle d’abord législatives et sénatoriales.

3 – Procéder à tous les changements, adaptations et transformations nécessaires de notre parti pour se hisser à la hauteur de la période. Ce travail spécifique pourra être sanctionné au Congrès par un relevé de décisions concrètes.

Collectif du Rhône du réseau FVR

Le calendrier du Congrès est fixé.

Le Conseil national ouvre la période d’appel à contributions prévue par nos statuts.
Les 5 et 6 mars, le Conseil National devait adopter le projet de base commune de discussion.Il y aura alors jusqu’au 6 avril pour déposer des textes alternatifs. Le vote de la base commune devait avoir lieu les 4, 5 et 6 mai. Il restera 3 week-ends pour tenir les conférences de section et fédérales. C’est très court, compte tenu de l’état du parti et des questions posées. Pourquoi ne pas avoir tenu ce congrès fin juin, voire à l’automne, comme nous l’avons fait plusieurs fois ?

Ce congrès se tient aussi dans un cadre contraint, fixé par les statuts du 36éme congrès, statuts que nous n’avons pas voté pour notre part.

Je rappelle :

D’une part, la représentativité se calcule sur la base des adhérents cotisants, ce qui nous minore évidemment dans le Rhône et minorera toutes les sections très populaires.

D’autre part, les règles fixées pour déposer un texte alternatif tiennent de l’impossible :

"Trois cents adhérent-e-s à jour de leurs cotisations peuvent proposer une base de discussion alternative. Ces adhérent-e-s doivent être issu-e-s d’au moins un quart des fédérations. Le nombre de signataires par fédération ne peut excéder 10%
de la totalité de la liste. Ils et elles y apportent leur soutien par une
attestation signée et fournissent le justificatif de paiement de leur cotisation."

Ceci étant dit, je crois qu’il faut prendre toute notre place dans cette préparation de congrès pour au moins trois raisons :
- La situation politique nationale et internationale est suffisamment grave pour que nous mettions toute notre énergie à ce que le PCF existe et se renforce, puisse être un point d’appui dans l’affrontement de classe qui va ne faire que croître.
- L’existence même du PCF est aujourd’hui menacée : du fait de l’affaiblissement de son influence, de la stratégie suivie, du fait d’une partie de la direction qui n’ a pas renoncé à le fondre et le confondre dans une nouvelle force politique, à la gauche de la gauche ou nouveau PS.
- Et nous voulons le faire, en renforçant notre légitimité, celle des organisations que nous dirigeons.

La première priorité pour nous, c’est donc d’informer les militants et de leur permettre de compter pour un dans cette bataille.

La gravité de la situation politique et sociale fait l’unanimité y compris au Conseil National. Le terrorisme s’installe comme une donnée durable. Son corollaire est l’état d’urgence qui va sans aucun doute être constitutionnalisé.

On peut discuter des votes contradictoires de nos députés et de nos sénateurs sur l’État d’urgence. Ils n’ont surement pas contribué à nous rendre plus lisibles.

Que le terrorisme soit une menace réelle et qu’il faille le combattre cela ne fait aucun doute. Les services secrets, la police et la justice doivent pouvoir travailler. Nous ne regretterons pas la fermeture des mosquées prônant un islam radical et guerrier, pas plus que ne nous faisaient pleurer les attaques contre les "monseigneurs Lefêbvres" et autres pourfendeurs du droit à l’IVG.

Fallait-il pour autant décider 3 mois d’état d’urgence, assigner à résidence des militants verts au moment de la CoP 21 et surtout autoriser les policiers à porter leur arme en dehors du service ? C’est une autre affaire.

Surtout, constitutionnaliser cet état d’urgence et ces mesures revient à dire que l’état d’urgence c’est le normal et qu’il est à perpétuité, tandis que la déchéance de nationalité ne réglera rien.
Contre qui seront utilisées ces mesures dans l’avenir ?

D’abord, beaucoup de terroristes n’ont qu’une seule nationalité et surtout, ce serait une drôle de manière pour la France de régler ses problèmes que de renvoyer des criminels nés sur son sol dans des pays qui ont déjà beaucoup à faire pour combattre le terrorisme. Ces mesures sont d’abord destinées à rassurer à bon compte, à tendre la main aux électeurs du FN ; Le terrorisme sévissant en Syrie, Libye, Liban, Pakistan, Tunisie, Maroc… c’est plutôt la question de la capacité des polices, services secrets, justice à travailler ensemble au plan international qui est posée. Et surtout, ce qui sera déterminant, c’est le retour à la Paix dans toutes ces régions où l’impérialisme se sert de guerres fratricides pour casser les nations, trouvant en DAESCH un allié !

L’État d’urgence n’est pas étranger au jugement inique concernant les Goodyear, jugement pris directement par le pouvoir politique puisque les cadres concernés avaient retirés leur plainte. De la prison ferme pour des salariés en lutte, c’est de la répression pour faire peur !

Et que dire des licenciements hâtifs des salariés d’Air France. Il y a des chemises qui coutent vraiment chers.

Prenons notre part dans la solidarité autour des Goodyear avec pétition, comité de soutien...

La situation sociale continue elle aussi de s’aggraver, au rythme des suppressions d’emploi et disparitions d’usine. Les dernières mesures concernant les complémentaires retraites reviennent en fait à repousser d’un an l’age de la retraite au risque de la voir fortement amputée. Plusieurs caisses d’allocations familiales font part de leur crainte de ne plus pouvoir financer le RSA... Au plan international, la guerre s’installe et France y prend sa part et cette guerre est le terreau du terrorisme. Il faut sans doute discuter sur la nature profonde de ce terrorisme. Si l’islam radical fournit l’habillage idéologique, DAECH par ses actes de guerre, ses mercenaires grassement remerciés, sa revendication de s’approprier pour ses fidèles des terres et des richesses s’apparente d’abord à une organisation de type fasciste au même titre que les SA d’Hitler ou la milice en France.

Si nous nous réjouissons de la résistance des Kurdes, s’il faut regarder de près l’expérience originale du Portugal (gouvernement de gauche, PC majorité mais pas au gouvernement tout en conservant ses positions), force est de constater qu’en France la résistance est difficile, la gauche laminée et le parti bien affaibli.

Plusieurs camarades caractérisent la dernière période électorale "comme un échec pour notre ambition politique", à l’instar de Pierre Laurent dans son rapport.

Et le secrétaire national de rappeler la diversité des situation du pont de vue des listes, une description révélatrice :
- En PACA et Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, PC, PG EELV partaient ensemble.
- Dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie le PCF faisait liste commune avec Ensemble ! et République et socialisme, les verts et le PG étant partis de leur côté.
- En Auvergne-Rhône-Alpes, notre liste rassemblait le PCF, République et socialisme et le MRC.
- Dans les Pays de la Loire, la liste Front de gauche n’était pas soutenue par le PG et Ensemble !
- Dans les sept autres régions, il y a eu des listes rassemblement de toutes les composantes du FDG dans le cadre parfois d’un élargissement à Nouvelle donne, au MRC et à la Nouvelle gauche socialiste.

Les listes auxquelles le PCF a participé ont réuni 1.206.775 suffrages, soit 5,7% des exprimés. Dans six des treize régions, elles n’atteignent pas la barre des 5% et nous perdons 38 élus communistes. En PACA et Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le sabordage du PS face au FN et à la droite nous fait perdre 23 élus. Dans les cinq régions où le Front de gauche était présent sur des listes de 2e tour, à savoir l’Ile-de-France, la Corse, Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes, nous passons de 45 élus PCF à 29 PCF et apparentés.

Notons au passage que même si c’est beaucoup grâce à l’Auvergne que le résultat en Rhône-Alpes-Auvergne, avec le passage des 5 % et 7 élus communistes, est un des meilleurs -ou des moins mauvais- et nous permet d’avoir autant d’élus que Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon où nous sommes partis dans une grande coalition avec les verts et le PG acceptant un programme marqué par les verts que des camarades par ailleurs candidats "préféraient ne pas porter à connaissance de nos électeurs".

Et Pierre Laurent de conclure : force estde constater qu’il n’y a pas eu de dynamique sur le Front de gauche dont d’ailleurs 45 % des électeurs se sont abstenus. Ce constat partagé, les conclusions ne sont pas les mêmes pour les uns et les autres.

Le résultat rouvre un débat que nous croyions fermés sur l’existence du PCF ; de fait,
après la perte de 24 villes de plus de 3500 habitants dont certaines emblématiques, puis d’un député européen, de 9 députés sur 19 en 2012, je n’ai pas compté les sénateurs, notre représentation et implantation nationale est bien mise à mal.

Et bien sûr, ceux qui n’ont jamais accepté la décision de l’assemblée nationale extraordinaire des communistes de 2007, s’engouffrent dans la brèche, pour prôner une nouvelle refondation, dépasser les cadres partisans, ramenant même parfois sur le devant de la scène la question du nom du parti. "Si le Front de gauche n’a pas marché c’est parce que nous ne sommes pas allés assez loin dans la refondation et avons conservé le PCF", ce boulet à leurs yeux sans lequel pourtant ils n’existeraient pas.

Cet avis n’est sans doute pas majoritaire dans le parti et même pas au conseil national mais il pèse ; il faut être attentif à ce qui s’est passé dans le grand sud-ouest et qui débouche, malgré l’avis des communistes et d’une partie des élus sur un groupe "nouveau monde", alors que rien ne nous obligeait à nous fondre avec les partenaires de la liste. Et le débat a d’ailleurs été vifs entre les camarades de cette région au CN.

Nous avions noté avec inquiétude à l’automne, cette proposition d’un nouveau groupe à l’assemblée (rouge-rose-verts) venus d’une partie des députés, propositions qu’André Chassaigne n’a pas combattu, la ramenant à un inter-groupe de travail permanent sur certaines questions.

Et c’est bien là que le bât blesse, beaucoup de camarades tout en voulant garder sincèrement le PCF, ne voient d’issue que dans la gauche, réduisant finalement notre parti à une force d’appoint, continuant à rêver d’une vieux modèle d’Union de la gauche mort depuis longtemps, d’un PS qui pourrait revenir à gauche alors qu’on voit bien quels intérêts portent le PS aujourd’hui, même si bien sûr des électeurs populaires continuent à voter pour lui.

Donc, plutôt que de chercher les raisons de nos problèmes dans nos décisions stratégiques des dernières années, ces camarades cherchent des explications dans ce qui n’est pas l’essentiel : la faute aux attentats, la faute à Mélenchon, cherchant un nouveau truc, un candidat qui pourrait être un Mélenchon mâtiné d’Aubry, capable de rassembler la gauche depuis le PS jusqu’à l’extrême gauche et de dynamiter la candidature d’Hollande... une illusion de plus.

De fait, une telle situation est quasiment impossible (qu’est ce qui empêchera Hollande qui se pose en chef de guerre de se présenter ? sûrement pas le PS et Cambadélis !) et si elle se produisait, sans remontée de l’influence du parti et renforcement des luttes, elle ne déboucherait que sur ce que nous connaissons déjà.

Et le résumé du Conseil National donné dans l’Huma est dans cette ligne, la priorité serait de relancer la gauche.

Peut on imaginer l’existence d’une gauche de transformation sociale sans le renforcement du PCF : je crois vraiment que NON et qu’il faut mettre cette question dans les mains des citoyens.

Bien sur la présidentielle s’annonce commun obstacle majeur. Après les régionales, certes le FN ne dirige aucune région. Mais cela ne saurait occulter que le piège FN a bien fonctionné. Le Front National obtient en effet sur l’ensemble du territoire un nombre de suffrages jamais atteint. Ce vote est évidemment renforcé par la politique désespérante du gouvernement Hollande et par la main de fer de L’Union européenne qui étrangle les peuples. Élection après élection, le vote FN augmente, stimulé par la contre performance d’un front républicain qui loin de le contenir, à long terme fait son jeu en accréditant l’idée du tous pourri.

Le FN est sciemment entretenu par François Hollande et Cambadélis, comme par Sarkozy et consorts à droite, qui espèrent ainsi gagner les élections présidentielles pour que rien ne change, c’est à dire pour que tout continue de s’aggraver pour les peuples en France, dans l’Union européenne et dans le monde.

Loin de bousculer la vie politique, comme le croient certains électeurs qui se fourvoient, le vote FN contribue à maintenir le pouvoir des représentants du capital et à bloquer toute perspective de changement, c’est ainsi qu’il faut comprendre le soutien déguisé de Gattaz à Marine Le Pen .

Et ses scores favorisent des décisions toujours plus dures contre le monde du travail et les services publics .

La présidentielle pourrait donc se résumer à une tripartite ou la seule question serait de sélectionner celui qui va battre le FN.

Nous sommes à l’apogée de la perversion de la politique permise par la constitution de la 5éme république, perversion que la constitutionnalisation de l’état d’urgence va renforcer.

Mais, nous avons notre part de responsabilité dans cette affaire : Nous nous sommes
tus et abstenus sur le raccourcissement du mandat présidentiel et l’ inversion du calendrier électoral par le gouvernement Jospin.

La présentation de Mélenchon en 2012 a hypothéqué durablement notre capacité à présenter un candidat à la Présidentielle.

Il est révélateur qu’ un seul camarade ait évoqué cette proposition au CN.
La proposition de participer à la primaire lancée par quelques personnalités pas toute de gauche (Cohn Ben Dit !) n’a pas fait consensus au Conseil national car beaucoup de camarades ne souhaitent pas rentrer dans ce système d’écurie, mais elle n’a pas été abandonnée preuve que nous cherchons toujours la solution du côté des institutions et des alliances de sommets.

Et donc, comment garder le PCF si nous continuons, voire renforçons une stratégie qui l’a considérablement affaibli ? Trop souvent, nous considérons qu’au nom du rassemblement, le PCF doit s’effacer et il s’efface, laissant le terrain à d’autres forces, impasses pour les unes (gauche dite radicale) dangereuses pour les autres (FN et droites populaires).

Et alors que notre existence est bien en jeu, dans un moment où pourtant nous voudrions pourvoir compter sur le Parti communiste, il nous faut revisiter notre stratégie des 15 dernières années et en tirer les conclusions.
- En 2000, le congrès de Martigues consacrait la mutation sous la direction de Robert Hue, qui n’est plus aujourd’hui membre du PCF.
- Entre 1997 et 2002, nous inventons la gauche plurielle dans le cadre de notre participation au gouvernement Jospin et avalisons dans la foulée l’euro, le raccourcissement du mandat présidentiel et l’inversion du calendrier électoral – les législatives suivront les présidentielles- qui accentue fortement la présidentialisation de la 5éme République.
- En 2002, la gauche est éliminée du second tour des présidentielles où Jacques Chirac affronte Jean-Marie Le Pen et est réélu. Robert Hue obtient 3,37 % des suffrages.
- En 2005, le NON au Traité Constitutionnel l’emporte. Les ouvriers et les quartiers populaires sont déterminants dans cette victoire.
- La direction du parti répond à cet élan populaire par les collectifs antilibéraux qui débouchent sur la candidature de José Bové aux présidentielles de 2007. Marie-Georges Buffet, qui se présente à reculon, réalise un score de 1,93 % des suffrages.
Sarkozy fait finalement adopter le TCE par le parlement.
- L’Assemblée extraordinaire des communistes de décembre 2007, déjoue tous les pronostics écrits d’avance en décidant de continuer le PCF.
- En 2008, le 35éme congrès ignore le sens du choix des communistes avec la constitution du Front de gauche.
- En 2012, après un âpre débat, les communistes désignent dans le cadre du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2012 malgré la proposition de candidature d’André Chassaigne. Jean-Luc Mélenchon obtient 11,1 % des suffrages.
- Aux législatives qui suivent, nous perdons 9 députés sur 19.
- Le Front de gauche commence à se fissurer.
- François Hollande est élu et met en place une politique d’austérité sévère tout en enfonçant la France dans la politique guerrière de l’Otan.
- En 2013, le 36éme congrès décide de poursuivre dans la même voie.
- En 2014, nous allons aux municipales dans les configurations les plus diverses et perdons 24 villes de plus de 3500 habitants puis un député européen.
- La casse de la république et de la nation se poursuit avec la réforme des collectivités territoriales.
- Janvier 2015 : première vague d’attentats meurtriers de DAECH à Paris visant Charlie Hebdo, une supérette casher, des forces de police.
- En juillet 2015, le gouvernement et la majorité d’Alexis Tsipras cèdent devant la Troïka malgré le vote populaire. Le PCF ne remet pas en cause sa ligne de refondation de la construction européenne et de défense de l’existence de l’euro et n’ouvre pas le débat sur la situation nouvelle ainsi créée malgré la forte demande des militants.
- Novembre 2015, deuxième vague d’attentats contre la population à Paris. L’État d’urgence est voté pour 3 mois. Nos députés le votent, certains sénateurs s’abstiennent.
- Décembre 2015, les élections régionales confirment le délitement du Front de gauche. Avec des listes à géométrie variable , nous n’avons plus d’élus dans 5 régions sur 13 et en perdons dans les 6 autres.Dans deux régions, faute d’atteindre les 10 %, la capitulation du PS devant la droite nous contraint au retrait.

Tenté par une primaire hypothétique pour trouver un éphémère candidat « vraiment à gauche »,le PCF semble obéir à une bien curieuse maxime : On ne change pas une stratégie qui perd.

Nous pensons que le premier obstacle à l’existence d’une gauche de transformation sociale tient à l’affaiblissement du PCF et à son renoncement à porter le communisme.

Combien faut-il d’échecs pour que la stratégie du PCF fasse l’objet d’un examen sans tabou au Congrès ? Qu’avons nous fait de la décision des communistes de poursuivre le PCF en 2007 ?

Pouvons nous revisiter notre position sur l’Union européenne et l’euro à la lumière de ces derniers mois ? Quelle est la nature d’une bataille efficace contre le Front National ? Comment nous analysons l’état de la société, les transformations induites par des politiques successives qui cassent les salaires, l’emploi, les solidarités et la protection sociale ?

Comment faire reculer l’impérialisme et gagner la Paix dans le monde ? Si nous voulons rompre avec le capitalisme, comment caractérisons nous la bataille nécessaire et notre projet de société ? Le socialisme est-il un tabou ? Comment construisons-nous l’unité du peuple et le rassemblement ? De quelle organisation avons nous besoin, quel effort pour faire vivre les cellules et les sections, comment reconstruire le parti dans les entreprises ? Quelle composition des organismes de direction pour un PCF populaire et combatif ? Comment renforcer l’unité des communistes, créer les conditions d’un retour massif des camarades qui nous ont quittés et de tous les communistes qui sont dehors.

C’est donc d’abord d’un examen sans tabou dont nous avons besoin et pas d’une énième refondation. Enfin, concernant les transformation du parti à mettre en œuvre, nous avons toutes les raisons d’être inquiets. Après la disparition des cellules, la règle des 3/3, alors que l’argent manque, les sections vont-elles passer à la moulinette ?

Oui nous voulons prendre toute notre place dans ce congrès, dans les discussions de militants et en proposant si nécessaire un texte ouvrant d’autres voies de réflexion et de travail !

C’est pourquoi, sans nous laisser enfermer dans des règles qui ne visent qu’à maintenir l’état des lieux dans le parti, nous appelons à la rédaction d’une contribution collective qui deviendra si nécessaire un texte alternatif car nous voulons unir les communistes pour faire vivre et renforcer le PCF.

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  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
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  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).