Mais quel est ce faux débat mis en scène autour d’un président au milieu d’une salle avec une petite centaine de (...)
Conseil national des 28 février et 1er mars 2009
Intervention de Claude Fainzang
Fédération de Paris, 19ème ardt.
1-Sur les « transformations du PCF »
Transformer le parti ? Certes il fonctionne mal. Mais ce n’est pas en supprimant les comptes-rendus dans l’Huma et le droit de parole à certains camarades que cela va s’arranger. Personne n’a le droit de parler à ma place. Je n’ai pas été élue pour faire de la figuration, et les communistes ont le droit de savoir ce que j’ai dit au CN. Il faut donner à voir la diversité dans le Parti, et non la juguler pour mieux liquider le Parti.
Transformer le Parti ? Le gros problème c’est ce qu’amène la direction, qui est très loin des préoccupations des camarades et des gens, surtout dans les quartiers populaires et les entreprises.
Les luttes grandissent, les gens s’appauvrissent et alors que ce ne sont pas les élections qui vont changer les choses. La perspective avancée c’est un « front » pour les européennes avec Mélenchon (qui a dit « oui » à Maastricht) avec un contenu qui n’est pas un contenu communiste sur la réalité de l’UE, un « Front de Gauche » qui finira par aller jusqu’au PS.
Il faut donner aux communistes des objectifs communistes, des arguments communistes, que ce soit par rapport aux luttes ou par rapport à l’Europe. Et arrêter avec « l’Europe sociale » ! L’UE est une structure au service du capitalisme. Défendons une Europe des peuples, de coopérations mutuellement avantageuses entre nations souveraines, la souveraineté nationale !
Les luttes passent avant les élections. C’est maintenant qu’il faut montrer comment on gagne, comment on rassemble, pour mettre en échec la politique de Sarkozy. Pour sortir de la crise, il faut combattre le capitalisme.
Voilà, camarades, les bonnes bases sur lesquelles faire redémarrer le Parti.
2- Sur le budget du CN
Claude Fainzang a demandé au trésorier national quelle serait la part du « Parti de la Gauche » de Mélenchon dans le financement de la campagne électorale.
Les réponses, obtenues après insistance, du trésorier national, sont restées très imprécises. Chaque dépense, au cas par cas, donnerait lieu à un financement particulier. Allons-nous nous retrouver comme en 2007 à payer intégralement une campagne menée sans notre nom ? On ne peut que le redouter.