Fralib encore, Front de gauche... porte-voix de la classe ouvrière ?
Ouvrant, devant des milliers de salariés d’autres entreprises ce dimanche18 avril la marche pour la 6e République à la Bastille, 50 salariés FRALIB de Gémenos en lutte contre Unilever.
Olivier Leberquier, délégué CGT a fait la déclaration suivante :
« On sait pourquoi notre président dit que les syndicalistes ne doivent pas s’occuper de politique : il voudrait qu’on le laisse tranquille au Fouquet’s à discuter du sort des salariés avec ses copains remplis de pognon. Mais on a toute notre place dans une manif comme celle-ci : tous les problèmes que l’on soulève depuis les cinq cent trente-huit jours de lutte qu’on mène sont d’ordre politique, notamment celui de conserver notre industrie. On pense que les politiques peuvent faire beaucoup, à condition de les pousser à prendre les bonnes décisions : celles qui vont dans le sens du peuple. Il faudra aller voter, mais il faudra continuer derrière à lutter. »
Compte tenu de ce qu’on été nos expériences depuis 40 ans et plus, il est normal que chacun d’entre nous s’interroge. Cependant ne pas mesurer, (ne pas participer) aujourd’hui aux évidents prémisses d’un mouvement, serait peut être la plus grande des erreurs... comme l’abstention son corollaire politique. Quels que soient nos doutes ! Reprenons Olivier Leberquier dans sa conclusion : « Il faudra aller voter, mais il faudra continuer derrière à lutter ». Lutter avant pendant et après la séquence électorale présidentielle et législative que nous vivons.