Capital contre Travail... en Grèce comme en France !
Europe – Euro – BCE : on ne peut plus continuer ! Avec Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP

, par  lepcf.fr , popularité : 2%

Europe – Euro – BCE : on ne peut plus continuer !

Rencontre exceptionnelle sur le Bassin d’Arcachon

Le samedi 31 mars 2012 - 14 h – 61 bis, Av. de la Libération – 33380 Biganos

Avec Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP


Capital contre Travail... en Grèce comme en France !

Devant la violence des mesures antisociales prises en Grèce par l’Union Européenne et la Troïka (BCE, UE et FMI) qui met sous tutelle le parlement grec, la question de la solidarité internationale est essentielle.

Dans chaque pays, l’affrontement se fait entre les travailleurs et les capitalistes qui organisent et utilisent "la dette" pour écraser les salaires, les pensions... les services publics… l’emploi…

Récemment, le passage en force du traité du « mécanisme européen de solidarité (MES) » au Parlement français, voté à la majorité des députés de droite, censé aider les pays européens en difficulté, se traduira par une nouvelle ponction des peuples, pour rembourser en priorité les banques, contre toute relance économique.

Ont voté contre : les députés communistes et PG et un petit nombre de députés socialistes. Les députés et sénateurs socialistes se sont abstenus. De ce fait, le Sénat majoritairement à gauche a permis que ce mécanisme soit voté.

La colère gronde. L’incertitude du présent et de l’avenir s’accroit pour le plus grand nombre.

De fait, la question principale reste la possibilité ou non d’un vrai changement qui se traduise sur les revenus populaires, SMIC, RSA, pensions, salaires… La proposition du SMIC à 1700 € est entendue mais quel président va la concrétiser ? Personne n’a oublié les bilans de la gauche au gouvernement ! Et puis, il y a les nouvelles injonctions européennes qui conduisent à la misère en France et en Europe et à l’interdiction par la Troïka de tout développement économique.

Le lien entre monnaie unique et la vie chère est largement établi par rapport à l’envolée de toutes les dépenses de base.

Après trente ans de déceptions successives, qui peut encore croire qu’il suffit de voter et de changer de président pour que cela change durablement ?

L’Europe qu’ils mettent en place depuis des décennies, ce n’est rien d’autre :

- Qu’une politique économique, sociale et financière de notre pays encadrée par les règles de l’UE qui découlent de l’acte unique, marché unique, monnaie unique (Traité de Maastricht et de Lisbonne) ;

- Une Europe politique conçue comme un vaste marché où la Banque Centrale Européenne indépendante politiquement et financièrement, conditionne les budgets nationaux pour préserver la stabilité de l’euro afin d’épouser les seules exigences de profit du capital.

- L’Euro n’est rien d’autre que le bras armé de cette politique.

La souveraineté de la France est en danger !

Nous entendons nos amis, collègues, voisins, camarades… demandeurs de débats et d’informations sur la crise, sur les alternatives possibles et pas seulement sur le ou les candidat(e)s capables de battre N. Sarkozy.

Selon un sondage (un de plus), la majorité des sondés souhaite que la politique économique de la France soit fixée par le peuple et non pas seulement par les agences de notation, voir les "technocrates" des banques, du FMI, de la BCE… au service de la haine sociale de Sarkozy et de Le Pen. Mais il faut mesurer la violence des mesures visant la destruction de la Grèce. Ici la casse du travail soulève la colère, les luttes dans les entreprises en témoignent.

Des questions se posent :

- Certains demandent un contrôle politique de la BCE donc de l’Euro : n’est-ce pas là entrer dans le fédéralisme et donc acter une Europe fédérale ?

- Doit-on rester dans cette Europe du marché libre et non faussé pour l’aménager à la marge ou bien oser d’autres perspectives ?

- La monnaie unique ne permet pas de mettre en place une politique économique conforme aux besoins du monde du travail et remet en cause la souveraineté nationale.

- Réorienter la politique supranationale de la BCE, convaincre les financiers d’intégrer un objectif hypocrite de plein emploi dans les statuts de la Banque de Francfort, est-ce réaliste ou bien cacher d’autres objectifs ?

- Dans un pays où la résistance populaire déboucherait sur une rupture politique, faudrait-il respecter les directives européennes ou prendre le risque du refus et de la sortie ?

- Une révolution est-elle plus facile dans un seul pays où dans les 27 ensembles ?

- L’Union Européenne organise-t-elle la solidarité entre les peuples ? Malgré tout ?

Ne pas décevoir : mais prendre conscience de la force de la réorganisation du capitalisme.

Pour le PCF, la fin de l’Euro, la souveraineté monétaire ne s’apparentent pas à de simples slogans, ils vont avec une série de propositions fondamentales indispensables sans lesquelles nous pourrions décevoir l’espoir de réels changements.

Pour les communistes, le véritable problème n’est pas de gérer la crise du capitalisme, mais d’en sortir. Il faut avoir la volonté et le courage politique de la rupture avec ce monde de la finance, de l’argent facile, des privilèges. Il faut réhabiliter la création des richesses par le travail bien fait et utile, notamment par l’emploi qualifié, plutôt que de favoriser la rente et la spéculation, à l’origine de la crise capitaliste profonde. Nous parlons donc de développement… Il faut que le peuple français reconquiert sa souveraineté pour imposer une sortie du capitalisme et repenser la planification et les formes de nationalisations, de l’Etat.

Débattre ensemble des propositions suivantes qui leur apparaissent urgentes :

- Le refus d’honorer la dette, compte tenu des intérêts abusifs déjà payés.
- La dénonciation de l’euro, le retrait des traités de Maastricht et de Lisbonne.
- La réappropriation de la souveraineté nationale et populaire.
- Le retour à une Banque de France ayant une politique monétaire indépendante.
- La nationalisation, sans contrepartie, des banques avec un contrôle parlementaire et populaire.
- L’établissement de droits nouveaux pour les salariés et leurs organisations syndicales.
- La création de services publics orientés vers les besoins des citoyens, dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports, de l’énergie...
- L’établissement d’un véritable projet de justice sociale, d’augmentation des salaires et de création d’emplois.
- La sortie de l’O.T.A.N. et le développement de coopération avec les autres pays.

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  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

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