Unir les communistes pour un PCF de combat, marxiste, populaire et rassembleur
Base Commune (résumé, signataires et version papier) <nb_signatures1|id_article=1423> de 63 départements

, par  lepcf.fr , popularité : 2%

Cet article résume les principaux éléments de la base commune alternative proposée sur ce site, avec une version papier en recto-verso disponible en téléchargement pour organiser le soutien local dans les sections et fédérations.

 plan
 préambule
 conclusion
 les initiateurs, rédacteurs et premiers signataires
 la liste des signataires à jour

Plan du document proposé :

  1. Préambule
  2. La crise du système capitaliste, une machine de guerre contre les peuples
  3. Impérialisme, guerres et résistances des peuples
  4. L’Union Européenne, prison des peuples
  5. Le socialisme est à l’ordre du jour
  6. Quelle stratégie pour le PCF ?
  7. Faire vivre et renforcer le Parti Communiste Français
  8. Un parti de résistance au capitalisme et de construction du socialisme

le préambule

Avec ce texte, nous proposons aux communistes de se rassembler pour construire une alternative aux choix portés par la direction du PCF depuis le congrès de Martigues de 2000.

L’expérience de l’Assemblée nationale extraordinaire de 2007 où les communistes ont décidé de continuer le PCF, les textes alternatifs aux 32e, 33e et 34e congrès pour un parti communiste, marxiste et révolutionnaire, le vote en 2011 pour un candidat communiste à l’élection présidentielle... tous ces moments forts de débats ont permis aux communistes de garder le PCF, malgré les divisions et les tensions, contrairement à ce qui s’est passé en Italie.

C’est un acquis considérable. Le Parti Communiste Français a de l’avenir ! Aujourd’hui, il faut décider de l’orientation politique et stratégique du PCF, du contenu que nous donnons à notre combat pour les années qui viennent. Dans une démarche idéaliste, le texte présenté par la majorité du Conseil National fait l’impasse sur l’analyse critique de notre situation, sur les contradictions du capitalisme et ses tentatives pour les surmonter. Il propose comme à Martigues un nouveau vocabulaire politique qui semble innovant mais qui est coupé des luttes de classe réelles.

Ce texte pousse à réduire l’action du PCF à la défense des différents combats sociétaux additionnés et à l’enfermer dans une prétendue nouvelle forme politique. Il s’agit avec ce projet et cette construction politique d’occuper l’espace représenté par une minorité de l’aile gauche du Parti socialiste et par l’extrême gauche, et d’installer donc durablement le PCF dans le réformisme, au mieux cheville ouvrière d’un regroupement à la gauche du Parti socialiste. Nous proposons une stratégie différente pour un PCF qui affirme sa vocation révolutionnaire dans la période de lutte des classes intenses actuelle, son ambition d’être le parti de la rupture avec le capitalisme en France, son idéal d’une société communiste libérée de l’exploitation de l’homme par l’homme. Nous refusons de nous enfermer dans la gauche de la gauche et visons un rassemblement populaire largement majoritaire dans lequel le PCF joue un rôle majeur.

C’est pourquoi, nous assumons dans les conditions présentes, le choix du Congrès de Tours de 1920 issu de la boucherie de 14/18 et de la révolution d’Octobre 1917, affirmant la différence entre réformisme et révolution et la nécessité pour les révolutionnaires de s’organiser dans leur propre parti, le PCF.

C’est aussi pourquoi nous affirmons l’efficacité de la pensée marxiste et de ses développements actuels pour analyser la crise exacerbée du capitalisme et comprendre la réalité sociale même quand elle est masquée par les apparences qui se construisent dans la bataille idéologique.

Au capitalisme prédateur qui garde ses deux fers au feu -fascisme et guerre d’un côté, contre-réformes libérales de l’autre- nous opposons le projet du socialisme du 21e siècle.

La tête dans les étoiles mais les pieds dans la braise sociale, avec le cœur et la raison, nous relevons le défi des chantiers du changement de société : la reconstruction de services publics qui garantissent l’égalité des citoyens, la reconquête de la sécurité sociale et de la retraite, la défense du salaire contre la baisse du coût du travail, le refus de payer la dette des usuriers de la finance, la nationalisation/socialisation de secteurs clefs de l’économie condition du changement de rapport de force entre capital et travail, la reconquête de l’industrie, les nouveaux droits des salariés, la souveraineté nationale et populaire contre l’Union européenne prison des peuples, le rassemblement populaire contre la division des exploités, le défi de la solidarité internationale et du droit au développement des peuples, une gestion de l’environnement et du cadre de vie au service des êtres humains et des générations futures, la paix dans le monde contre l’offensive de l’impérialisme et du colonialisme sous des prétextes humanitaires.

De tels combats exigent des efforts idéologiques et d’organisation importants au sein du PCF, en priorité en direction de nos organisations de base des quartiers populaires et des entreprises.

Alors que la crise sociale et politique ne cesse de grandir et que la situation internationale est lourde de danger, ce congrès doit permettre de tirer les leçons de notre activité depuis 2008. Il doit porter une analyse et des propositions utiles pour agir dans la situation sociale et économique terrible de notre pays.

Nous avons l’ambition de créer au 36e congrès les conditions d’un débat fraternel et constructif entre les communistes qui devront se prononcer sur l’avenir du PCF. L’enjeu pour ce congrès est de tourner ensemble, sur la base de notre expérience, la page de Martigues et d’affirmer au sein du PCF le choix de la révolution, de la lutte des classes et du marxisme.

Conclusion

Ce document n’aborde pas tous les sujets. Il se concentre sur les questions politiques auxquelles notre peuple est confronté, celles qui conditionnent ses capacités de résistances, de rassemblement, de conscience des enjeux de la crise du capitalisme et du niveau des réponses qui peuvent réellement ouvrir une rupture avec sa gestion de gauche ou de droite.

En 2008, nous avons décidé de garder le PCF. Nous voulons que le 36e congrès permette un débat fraternel entre communistes pour affirmer la nécessité de faire vivre un PCF autonome.

Nous faisons le choix prioritaire de nous adresser à la classe ouvrière élargie, aux couches populaires rejetées par le système dans l’abstention, le vote protestataire ou le vote utile. Elles sont la clé de notre renforcement.

Nous faisons le choix du socialisme comme cœur du changement de société nécessaire, s’appuyant sur l’expérience du XXe siècle. Il est la réponse moderne à la violence du capitalisme, au retour du colonialisme.

Nous travaillons pour une analyse communiste des succès et des échecs des partis communistes dans le monde, contre la criminalisation du communisme que l’idéologie dominante veut imposer.

Nous décidons de renouer avec les partis communistes du monde entier, dans le respect des différences de position, en cherchant à favoriser l’internationalisme des travailleurs face aux multinationales et aux guerres.

Nous assumons d’être en dehors des discours consensuels et bien-pensants, fussent-ils de gauche et même de la gauche de la gauche. Nous partons des faits, de leur analyse, du bilan de notre expérience, pour atteindre nos propres objectifs.

Nous faisons le choix d’un parti renforcé, autonome dans ses alliances et ses efforts de rassemblement, construisant son organisation dans l’action de ses militants organisés dans le quartier et l’entreprise, utile aux alliances sociales ou électorales qui élargissent le niveau de conscience et d’organisation du mouvement populaire.

Vive le Parti Communiste Français !

Les initiateurs, rédacteurs et premiers signataires du texte

 Caroline Andréani, membre du CN, Seine-Saint-Denis, section Aubervilliers
 Paul Barbazange, membre du CN, Hérault, secrétaire section Béziers
 Floriane Benoit, membre du CN, Isère, secrétaire section Fontaine
 Pascal Brula, Rhône, section Lyon
 Robert Brun, Drôme, section Romans
 Marie-Christine Burricand, Conseillère générale, membre du CN, Rhône, section Vénissieux
 Aimé Couquet, Hérault, Section de Bézier
 Marie-Christine Eigeldinger, Membre du CD du Rhône, Rhône, Secrétaire de section Saint Fons
 Guy Jacquin, Ain, section Vonnas
 Jean-Jacques Karman, Conseiller général, membre du CN, Seine-Saint-Denis, section Aubervilliers
 Armand Lecoq, Hérault, section Béziers
 Bernard Le Mee, Rhône, section Villeurbanne
 Jean-Pierre Meyer, membre du CN, Var, section de Sanary
 Pierre-Alain Millet, Adjoint Vénissieux, Rhône, section Vénissieux
 Pasquale Noizet, membre du CN, Paris, section du XXe
 Alain De Poilly, membre du CN, Val-de-Marne, section de Fontenay-sous-Bois
 Gilles Questiaux, Paris, section du XXe
 Gilbert Rémond, Rhône, section Vaulx-en-Velin
 Jean-Louis Rolland, Charente-Maritimes, La Rochelle
 Laurent Santoire, Seine-Saint-Denis Section La Courneuve
 Fabrice Selingant, Élu de Montargis, Loiret, section Montargis
 Bernard Trannoy, Gironde, Section Bassin d’Arcachon
 Danielle Trannoy, Gironde, Section Bassin d’Arcachon
 Serge Truscello, membre du CD du Rhône, Secrétaire section Vénissieux

Liste à jour des signatures

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