Du PCF à la FI : le mercato politicien de Marie-Georges Buffet

, par  Joël Yan

Le 16 février 2022 à 13:43, par Joël Yan En réponse à : Du PCF à la FI : le mercato politicien de Marie-Georges Buffet

Rien d’étonnant, mais nous n’étions pas très nombreux à nous en apercevoir car c’est depuis la première candidature Mélenchon qui a rendu encore plus visible l’orientation politique social-démocrate de l’Humanité avec une direction qui a fait du Parti une sorte de PS bis au lendemain du référendum de Maastricht de 92.
Le congrès de Martigues a consacré la prédominance des élu(e) comme au PS accompagnant une « déprolétarisation » accélérée par la désindustrialisation avec les délocalisations massives des usines et la disparition des cellules. Les employés et ouvriers disparaissaient derrière la parole « savante » et « juste » de celles et ceux qui savaient commenter le mieux ce qu’il fallait penser et appliquer qui descendait toujours « d’en haut. »
Ajoutons à cela la disparition et le dénigrement de l’expérience du « socialisme réel » avec la fin de l’URSS.

Ce phénomène a malheureusement touché à la caricature avec un abandon progressif des milieux populaires, accompagnant et renforçant le morcellement de différentes couches de la société orchestré par le courant dominant de la Gauche au Pouvoir, évoluant lui-même vers une gestion plus que loyale du Capitalisme qui a failli tuer détruire tout espoir d’un changement radical de société...

Désir frénétique de reconnaissance personnelle pour certain(e)s au prix de compromis boiteux, d’ententes au sommet, de connivence ou tout simplement d’abandons plus ou moins honnêtes vis à vis du Parti et de ses électeurs en plein mandat.

C’est une couche sociale conquérante rendue amnésique vis à vis de ses origines peu touchée par les crises successives et les restructurations qui ont ravagé le monde du travail dans l’industrie et les services publics qui à mon avis a été été surreprésentée dans l’encadrement de notre parti , avec toutes les conséquences qui ont pesé sur la réflexion sur l’action souvent « hors sol » et électoraliste, de nos priorités vis à vis des salariés, retraités en grande souffrance, le retard inexcusable pris pour caractériser et combattre résolument la politique du PS au Pouvoir...
Je reste optimiste en me disant que ces défections touchent avant tous des responsables aveugles de notre déclin collectif .
Non, le PCF n’est pas mort

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