Y a-t-il aujourd’hui la possibilité d’un mouvement de masse en faveur de la paix en France ? par Danielle Bleitrach

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Espérons que les communistes vont se saisir de cette question et ne pas se laisser anesthésier par le jeu de compromis gouvernemental du NFP qui est à l’évidence, majoritairement atlantiste et militariste. Même les écologistes qui étaient une force important du mouvement de la paix il y a 40 ans sont devenus partisans de la guerre occidentale... Un gouvernement NFP se retrouverait donc immédiatement confronté à la question des armes et de la guerre. Les communsites se sont déja retrouvés coincés dans un gouvernement socialiste qui participait au bombardement de la Serbie par l’OTAN. Ils doivent en tirer les conclusions, la paix doit être une ligne rouge !

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Y a-t-il aujourd’hui la possibilité d’un mouvement de masse en faveur de la paix en France ?

C’est la question posée aujourd’hui par Jean-Luc Picker : “L’opposition à la guerre reste bien faible dans nos pays et le camp de la paix ne parvient pas à s’organiser et à agir à une échelle visible”
Il y a bientôt deux ans et demi qu’un mouvement d’opposition à la guerre nous fait un défaut cruel. Est-ce que ce blog – qui rassemble parmi les plus lucides sur les enjeux en cours – n’a pas un rôle à jouer pour l’aider à s’organiser ?

Cette question telle que je l’entends ne met pas en cause le dévouement et l’action des dirigeants et militants du mouvement de la paix qui porte ce nom mais elle se situe au niveau réel du problème de la possibilité d’un tel mouvement à une échelle de visibilité qui ne dépend pas d’une association mais qui est politique et implique une perspective de transformation sociale, l’intervention des masses conscientes… A ce titre je crois que ce blog et d’autres joue un rôle non négligeable mais qui ne saurait remplacer celui d’un parti révolutionnaire porteur d’une théorie révolutionnaire.

Ne pas confondre le vote et la “volonté des peuples”

Je vais résumer l’interrogation qui est la mienne : il y a en France comme dans la plupart des pays de l’occident global dont le modèle reste les Etats-Unis une cécité complète et entretenue sur les rapports de forces dans le monde. Cette cécité part d’un biais néo-colonial mais aussi d’une transformation profonde des nations et des sociétés en particulier de la représentation traditionnelle gauche droite. Le parti communiste a longtemps su être la colonne vertébrale de la gauche celle d’une France unie par les intérêts matériels qui sont les siens plutôt que fracturée par les querelles identitaires qui lui interdisent tout rassemblement majoritaire. Le diagnostic de Fabien Roussel au lendemain des élections alors qu’il avait été battu a été d’une grande justesse : la colère populaire qui cherchait à balayer Macron et son gouvernement n’a pas trouvé à s’exprimer dans la gauche (j’ajouterai ni dans le PCF) mais dans le Rassemblement National.

Cette analyse d’une grande justesse n’a pourtant trouvé de réponse que dans l’Union de la gauche avec un barrage républicain qui de fait n’a pas changé le nombre de ceux qui continuaient à privilégier le RN mais simplement les a limités au plan de la représentation en accordant une survie de plus en plus manœuvrière au président et à son parti, voire à un gouvernement qui ne cache plus ses divisions sur la base de la course à la présidence future.

Mieux ou pire on a multiplié les interprétation psychologiques du vote en faveur du RN pour en aggraver ou en atténuer les bases fascistes, avec toujours en perspective des lignes forces qui sont celles utilisées depuis trente ans en tenant pour acquis ce que n’importe quel sociologue vous dira c’est à quel point il y a les contenus latents et manifestes dans les explications de vote. Surtout quand ceux-ci en sont arrivés à ne plus savoir traduire ce que peut être la “volonté des peuples”, celle qui justement peut soulever les masses.

je vous recommande un petit livre qui peut aider à percevoir cela par un témoin direct américain de la révolution bolchevique et du stalinisme dont elle fut une “victime” (1). Elle dit que ce qui caractérisait Lénine comme Staline et tous les grands dirigeants révolutionnaires c’était cette capacité à formuler l’aspiration confuse des militants, des peuples : pour Lénine ce fut “la terre, le pain et la paix” et pour Staline “le socialisme dans un seul pays”. Elle décrit cela : “Quand je parle de la volonté du peuple, je veux dire quelque chose de beaucoup plus fort que le choix que nous exerçons par notre vote. J’apprécie mon droit de vote ; je pourrais être prête à mourir pour certains droits qu’il exprime, mais je ne voudrais pas mourir pour la différence existant entre les candidats républicains et démocrates. Entre eux je pourrais faire ‘un choix’ mais je n’appellerai pas ça ‘ma volonté’. Certains objectifs existent pour lesquels en temps de crise, les hommes meurent volontiers. ce sont des objectifs qui s’identifient aux besoins collectifs, à l’intérêt de la nation pour un monde meilleur pour les enfants ? Ces objectifs méritent le nom de “volonté du peuple”, car les gens se battent et meurent pour eux et souffrent l’injustice pour eux”. p.19

La plupart des consultations du peuple dans nos société s’adressent à des individus qui sont de ce fait pris dans les “choix” politiciens qu’il s’agisse des sondages, des élections ou même de la rencontre d’un distributeur de tracts sur une place du marché. Il ne nous met donc en relation qu’avec le “choix” politique et pas avec cette volonté collective latente. Les cellules en particulier d’entreprise avaient déjà une autre expression possible.

Percevoir cette volonté collective est le propre des grands dirigeants et savoir lui donner une forme adéquate à ce qui la fera naitre… c’est une des dimensions essentielles de la “théorie” .

Toute proportions gardées on peut comprendre ce qu’a été la “volonté collective” qui a fait le 38e congrès et qui encore aujourd’hui peut-être le levier et le point d’appui de sa transformation : la volonté de conserver un parti communiste et mesurer que c’est dans l’autonomie politique de ce parti qu’est le salut (à partir de là des orientations différentes se font jour) mais c’est sur cette volonté qu’a su représenter Fabien Roussel et encore aujourd’hui que peut se réaliser l’avancée consciente du rôle de ce parti.

Mais quand la plupart des militants communistes qui ont choisi cette autonomie se contentent des résultats électoraux, des réponses aux sondages et même des distributions de tracts sur un marché pour en déduire que la question de la paix et de la guerre ne joue aucun rôle dans l’opinion française ils font une grave confusion entre choix dans le panel offert et volonté.

Il y a incontestablement une volonté de “sécurité” qui demande à être interprétée et le fait que l’avenir des enfants est également essentiel. Il y a le fait que ceux qui ont été accusés de ne pas suivre le consensus atlantiste qu’il s’agisse du “clientélisme” de la FI plus que d’une recherche d’une issue à Gaza, comme parallèlement de l’ambiguïté entretenue autour des sympathies russes n’ont pas nui au contraire à ceux qui ont été ainsi accusés.

En revanche, je crois pouvoir affirmer que la sympathie engrangée par Fabien Roussel et Léon Deffontaines pour leur positionnement réaliste, proche des couches populaires a été freiné auprès de l’électorat naturel par le fait que plus sa position recueillait la sympathie de gens qui ne voteront jamais communiste plus il perdait pied dans l’électorat qui aurait pu être conquis.

Il ne faut pas exagérer leur part de responsabilité, trente ans de dérive avaient profondément bouleversé les conditions du vote et le résultat de leur campagne ne doit pas être sous-estimé. Ils pensent ainsi à cause de l’affaiblissement théorique du PCF, l’incapacité à réfléchir aux multiples expériences, à avoir une vision du collectif…

Ceux qui pensent que l’on peut ne pas traiter comme essentielle cette question de la paix et de la guerre se trompent profondément et leur vision erronée va être de plus en plus difficile à surmonter.

Qu’en est-il à cette rentrée ? Si je dois répondre à la question de Jean-Luc Picker dans l’immédiat la réponse est NON il n’y a aucune chance que naisse un mouvement de la paix à la hauteur des exigences de l’heure et apparemment il n’y a rien qui laisse penser que la dangereuse course vers la guerre y compris nucléaire dans laquelle la France macronienne est totalement impliquée trouve la moindre opposition autre que marginale. Mais ce constat immédiat n’est pas dénué de possibilités ne serait-ce que celui d’une situation historique irréversible dont la dynamique ne peut plus être freinée.

Jamais on n’a vu les partis de gauche plus éloignés de cette question de la paix et de la perception de la montée des périls vers une troisième guerre mondiale : le seul objectif poursuivi dans cette “rentrée” est apparemment d’imposer un gouvernement de gauche mais c’est chacun le sent bien un leurre, la FI sa force principale n’a qu’un objectif celui d’assurer la présidentielle de Mélenchon ou pour ses contestataires lui faire la peau… C’est d’ailleurs l’objectif de la plupart des autres forces politiques de droite et d’extrême-droite et chacun sent bien que dans la situation actuelle le poste de premier ministre est une planche savonneuse, il y a les petits partis comme le PCF qui eux jouent les élections municipales, régionales et sénatoriales… Le poids des futures élections est une constante et le PCF y a souvent été confronté dans son histoire. Il l’a toujours fait en sachant combiner – et c’était sa force – unité sur des buts pratiques que peuvent être l’élaboration de programmes municipaux – avec la recommandation de Marx : “n’allez pas jusqu’à faire commerce des principes, ne faites pas des concessions théoriques”. Au premier chef de ces “concessions” théoriques il y a l’internationalisme et la situation est bien sûr encore plus exigeante quand menace comme aujourd’hui l’escalade vers une guerre mondiale. C’est-à-dire que s’il y avait eu un parti communiste il y aurait eu à la fois cette unité nécessaire sur des buts pratiques que représentent des élections municipales et activité politique autonome du parti sur des objectifs propres comme imposer la paix, échapper aux contraintes de l’économie de guerre que met en place Macron, et l’adhésion de la France partout à l’escalade et à l’élargissement du front du bellicisme. Nous en sommes loin et nous n’imposerons pas la paix avec la ligne dans laquelle s’engouffre la gauche entre “les radicaux” qui veulent toujours plus fournir des armes sous prétexte d’en finir avec les méchants autocrates ennemis de nos libertés et les modérés qui eux veulent éviter la guerre tout en continuant à soutenir les guerriers par procuration de l’OTAN considérés comme “vertueuses victimes d’une agression” qu’il s’agisse de l’Ukraine, d’Israël, de Taïwan ou tout autre lieu de tension.

Nous n’en sommes pas tout à fait à la situation des Etats-Unis où il n’y a plus qu’un seul et même parti se livrant de féroces batailles dont personne n’a rien à attendre vu que les affrontements sont totalement subordonnés aux intérêts des grands donateurs qui définissent les moyens du show et de la visibilité politique. Pire encore, le parti qui se veut de gauche doit au contraire démontrer qu’il n’est pas susceptible de sympathie avec les régimes “dictatoriaux”, plus ou moins suspects de “communisme”, en rajoutant dans le bellicisme et le soutien à des champions aussi corrompus que le sont les clients habituels de l’empire, l’instabilité est permanente et aucune force susceptible d’avoir une représentation institutionnelle n’offre ni la paix ni la justice. Cela pervertit tout le discours public et ce qui est dit concerner l’électorat puisque par exemple il n’est jamais fait la relation entre l’inflation, la vie chère, la destruction des services publics avec le coût monstrueux de la guerre, la multiplicité des bases militaires, le financement des coups d’État, l’entretien d’Etats en faillite comme l’Ukraine. Il est alors aisé de dire que la politique internationale, les guerres n’intéressent pas l’électeur.

Ce qui distingue ce type de parti d’un parti révolutionnaire c’est que les élections, la part de pouvoir qu’il obtiendra a pris la place de tout autre but dans son action et dans l’esprit de ses militants. La situation française tend de plus en plus à s’identifier à celle des USA, les institutions européennes, celles de la Ve république ont joué en ce sens encore aggravée par la crise du mouvement communiste, l’eurocommunisme, la chute de l’URSS. L’extraordinaire n’est pas la débâcle que partout ont connu les partis de l’eurocommunisme qui ont adopté un total opportunisme mais bien qu’il reste encore un parti communiste et ce qui s’est passé au 38e congrès, on peut l’attribuer à la capacité “d’action” du PCF avec comme seule idée la survie du parti et son autonomie pour reprendre pied dans les couches populaires et le monde du travail.

Depuis le 38e congrès ce parti a tenté un effort désespéré et courageux pour reconquérir une autonomie qui lui permettrait de renouer avec les couches populaires qui ont déserté cette gauche et se sont réfugiés soit dans l’abstention soit dans l’extrême droite. Celle-ci jouissant d’un statut particulier puisqu’elle est diabolisée par des “élites” qui ont atteint un maximum d’impopularité et puisque s’affirmant pas essence anticommuniste ils ne subissent pas les effets de l’anticommunisme ambiant qui a consisté à identifier nazisme et communisme.

Le parti communiste issu du 38e congrès a posé des jalons de cette autonomie, dans un contexte uniquement électoral dans lequel il a eu des “représentants” talentueux – pas des dirigeants, il faut insister là-dessus – des représentants comme Fabien Roussel, ce qui est le simple prolongement d’un parti d’élus… Fabien Roussel a défendu avec succès et continue à le faire des questions essentielles comme le pouvoir d’achat, les services publics, la “sécurité” et on doit mesurer qu’il a réussi y compris à influencer ce qui se présente aujourd’hui autour de Lucie Castets comme la principale force du parlement (pas par le nombre de votants là c’est le rassemblement national, mais par le nombre d’élus) et dont le programme marque une avancée vers un véritable programme de gauche. (sauf et ce n’est pas rien justement en ce qui concerne le contexte international c’est pourquoi c’est un programme municipal et pas celui de l’Etat engagé dans l’UE et dans l’OTAN, l’atlantisme).

Le bon côté de l’affaire c’est ce programme et aussi dans l’action (pas dans la réflexion) la conscience de ce qui a manqué à la situation française comme à beaucoup d’autres pays qui ont connu des mobilisations populaires qu’il s’agisse des mobilisations syndicales ou celles de mouvements comme les gilets jaunes. Le gouvernement n’a tenu aucun compte de cette protestation et il a imposé un véritable viol de l’opinion majoritaire dans tous les domaines qu’il s’agisse du refus de la constitution européenne à la réforme des retraites. A la série des dernières élections, des européennes, au cirque de législatives après la dissolution il n’y a peut-être pas de véritable victorieux mais il y a un perdant Macron et ce qu’il impose aux Français. Donc on peut être convaincu que la campagne de Roussel mais aussi celles de Ian Brossat et Léon Deffontaines ont montré que le syndicalisme, le “mouvement” plus ou moins spontané ne suffisait pas, il fallait une intervention politique… C’est cela l’exigence de ‘Théorie”, c’est-à-dire ce qui va faire monter la conscience de la classe ouvrière structurant tous les travailleurs de la nécessité de leur intervention “politique”.

Le parti communiste est pourtant resté au milieu du gué et il y est encore et aussi étonnant que cela puisse paraître ce qui lui a manqué c’est cette théorie qui conduirait vers une issue de transformation, un but et des moyens qui fassent de lui un parti réellement révolutionnaire, celui qui pourrait utilement nouer des unions à but pratiques mais sans concessions sur les principes, sur la théorie. Je vais écrire ce que je ne vais pas pouvoir dire à l’Université d’été du PCF puisque l’on m’a refusé le droit à une intervention de quinze minutes à la tribune sur le thème que j’avais proposé : théorie et internationalisme.

Dans l’immédiat le problème est donc bien non pas de produire des mots d’ordre qui ne seront pas entendus mais de comprendre les conditions d’une prise de conscience collective

Je vais donc écouter ce qui se dit et ce qu’on peut en espérer, sans doute rencontrer des camarades qui comme dans ce blog témoignent d’une conscience de la nécessité d’aller plus loin que la situation que je viens de décrire et qui pèse comme une chape de plomb sur l’apparition d’un mouvement de la paix à la hauteur des exigences de l’heure. On me dira pourquoi attendre cela du PCF ? Pour au moins deux raisons la première est que depuis trente ans la preuve est faite de l’incapacité des groupuscules et des mouvements à créer une véritable force de transformation, un parti révolutionnaire, pas des braillards autour d’un gourou non une force capable d’aider un mouvement révolutionnaire qui transforme l’ordre des choses existant et offre une perspective au mécontentement populaire. Que vous le vouliez ou non en regardant les forces politiques le PCF est le seul qui présente l’amorce de ce qu’il faudrait.

Oui mais voilà il n’y a plus en France la moindre ombre de parti révolutionnaire parce qu’il n’y a plus de théorie et il n’y aura pas de mouvement révolutionnaire en faveur de la paix du moins dans l’immédiat. C’est la vision que j’ai de la situation mais celle-ci peut évoluer vers une amorce de conscience, pour avancer sur cette question j’ai besoin de mesurer l’état réel du PCF, voir si les soubresauts observés y compris à partir de la croissance continue et qui malgré l’été ne cesse de croître de notre lectorat correspond à quelque chose, c’est dans cet esprit que je vais aller à l’université d’été du PCF à Montpellier.

Je vais tenter de comprendre, d’autres comme Franck Marsal, Marianne et la plupart des autres intervenants de ce blog sont plus ou moins sur la même longueur d’onde. Dans l’Hérault des expériences existent et il n’est pas indifférent que cette université ait lieu à Montpellier.

Donc sur la question posée par Jean-Luc Picker je ne peux que nous inviter à poursuivre ce que nous faisons ici. Je vais probablement publier prochainement l’intervention que je ne peux pas faire à l’Université d’été, ce qui devrait m’interdire toute intervention de la salle puisque je me vois mal en 3 minutes remonter les chutes du Niagara de ce que le niveau idéologique entretenu chez les militants du PCF, ce qui dure au moins depuis trente ans et les limites du 39e congrès, ce congrès qui n’a même pas pu mettre en œuvre dans la pratique l’opposition à l’OTAN et le projet d’une réflexion sur le socialisme… Vu ce qu’est l’équipe qui dirige cette université et qui a confirmé la censure dont nous sommes l’objet, une intervention de trois minutes après les intervenants sélectionnés n’a que peu de chance d’être entendue… mais j’espère revenir de cette rencontre avec un premier bilan sur l’état réel des militants et dirigeants du PCF et nous devons tous avancer en multipliant nos observations sur les possibles étant bien entendu que le contexte connait une accélération historique.

Danielle Bleitrach

(1) Anna Louise Strong L’ère de Staline, traduit de l’anglais par daniel Sillon 150 p. editions delga 2015

Voir en ligne : publié sur histoire et société

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