Nous méritons mieux que des fenêtres !

, par  Xuan

Le 5 juin 2018 à 00:01, par Xuan En réponse à : Nous méritons mieux que des fenêtres !

Bonjour,
je relève cette observation de Marie Christine :
« les millions de citoyens qui considèrent que la politique et ses institutions ne peuvent plus rien pour eux. »
Elle signifie deux choses.
D’une part l’absence de perspective après que l’Union de la Gauche se soit avérée une union au service du capital.
Absence de perspective que reflète le mot d’ordre vide et réformiste « sortie du capitalisme »...mais sortie vers où ?

D’autre part l’absence de perspective pour la démocratie bourgeoise elle-même.
Lors de la loi travail Gattaz appelait à mettre Macron au gouvernement pour mettre fin aux « zigs et aux zags » c’est-à-dire au parlementarisme, aux allées et venues d’une assemblée à l’autre, aux oppositions stériles ralentissant les réformes voulues par les capitalistes. C’est exactement ce que fait Macron en supprimant de fait les assemblées, Parlement, Sénat, le bipartisme et en instaurant l’autocratie des monopoles.
En d’autres termes la bourgeoisie détruit elle-même les formes institutionnelles de la démocratie bourgeoise qui sont la « preuve » de son caractère universel.

Simultanément Mélenchon prétend revenir à un parlementarisme bourgeois « idéal ».

Une question se pose : faut-il tenter de restaurer ces institutions usées jusqu’à la corde, abandonnées par la bourgeoisie elle-même parce qu’elle n’abusent plus personne, ou bien inventer avec le peuple les formes nouvelles d’une démocratie populaire ?
S’inspirer de la Commune de Paris, des Soviets, de la démocratie directe légiférant et agissant à la fois, où les députés conservent leur activité professionnelle comme en Chine Populaire, etc.

Le mot d’ordre vain de « dépassement » ou de « sortie » du capitalisme trouve alors le vecteur de son aboutissement dans la société socialiste, au terme de la révolution.

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