Le retour du PCF à un haut niveau politique et électoral demande plusieurs conditions sur le plan économique et social . 1/ Que la bourgeoisie renforce son exploitation comme elle le fait actuellement avec Macron and co . 2/ Que la social-démocratie perde toute influence sur la classe ouvrière et la jeunesse, ce qui est le cas actuellement. 3/Que les luttes sociales tous azimuts se développent pour aboutir à la « grève générale insurrectionnelle », ce qui s’amorce aussi en ce moment. 4 / Que tous les communistes s’unissent sur le plan politique et stratégique pour effacer le capitalisme de l’histoire en cours. 5/ Que les masses populaires retrouvent leur rôle révolutionnaire en portant au pouvoir des militants communistes qui permettront de construire la société socialiste-communiste au plus vite.
Le PCF reste un outil indispensable pour mobiliser la population contre les exploiteurs et ce n’est pas quelques dirigeants actuels qui peuvent l’empêcher de poursuivre cette vocation historique. les résultats électoraux de ces dernières décennies sont un baromètre momentané de l’opinion populaire et ce n’est pas Mélenchon qui en est la cause , c’est plutôt le manque de vision à court et moyen terme des directions communistes au niveau national et fédéral . L’alliance électorale avec le PS depuis le programme commun a dévoyé le vote des masses populaires trompées sur la marchandise par Mitterrand and co. Et pour remonter l’handicap de cette complicité avec la social-démocratie il faut une rupture claire devant l’opinion publique comme l’a fait Mélenchon en 2007. En ne présentant plus de candidat communiste d’envergure à la Présidentielle , élection majeur de la 5^e république, nous avons déserté le terrain électoral et encouragé l’abstention des quartiers populaires, de la classe ouvrière et de la jeunesse.
Aujourd’hui nous sommes dans un autre moment historique où les masses populaires cherchent à se libérer du carcan de la 5^e république monarchique et même aussi du capitalisme. Là nous allons jouer de nouveau notre rôle de révolutionnaire, et en abattant la 5^e république nous retrouverons une grande influence dans les masses populaires et pourquoi pas une large majorité.
Pour que cela devienne une réalité rapide laissons les communistes à la base travailler à cette réussite en fonction de la réalité de chaque territoire de militance. C’est ce que nous essayons de faire dans notre section d’Aubagne sans attendre quelques directives d’en haut le plus souvent à côté de la plaque.
Le mouvement historique ne peut que porter le communisme en alternative crédible pour remplacer le capitalisme en fin de vie.

Bernard SARTON