Grèce et U.E. : premières réflexions pour ouvrir le débat après la note du CEN (Comité exécutif national) du 17 juillet

, par  Xuan

Le 5 août 2015 à 22:56, par Xuan En réponse à : Grèce et U.E. : premières réflexions pour ouvrir le débat après la note du CEN (Comité exécutif national) du 17 juillet

Nous sommes d’accord pour rejeter l’hypothèse d’une « Europe sociale ».
De fait c’est l’Europe elle-même qui a clos le débat en Grèce. Mais il arrive que la conscience humaine ou partisane soit encore à quai quand le train de la réalité est déjà parti.
Aussi le débat reste nécessaire, indispensable même.

Europe ou capitalisme : l’Europe est la forme actuelle de notre capitalisme.
Existe-t-il une fraction bourgeoise monopoliste qui envisage réellement son développement hors de l’Europe ? Le 12 mai entre les deux tours, Gattaz reprochait fondamentalement à Le Pen de "recroqueviller" les entreprises (sur son blog : 1981 - 2015 : toujours la même rengaine). Les partis et groupes souverainistes doivent d’abord convaincre le CAC 40 pour être nominés, sinon manger leur chapeau.

Alors la question de la sortie de l’Europe et de l’Euro se pose ainsi :
Peut-on l’envisager dans le cadre du capitalisme, ou dans celui d’une révolution prolétarienne ?
Doit-on privilégier la sortie de l’Europe et de l’euro ou la révolution elle-même ?
Peut-on envisager une sortie de l’euro « en douceur », et peut-elle être menée à bien en dehors de toute contrainte envers les capitalistes, c’est-à-dire en faisant l’économie de la dictature du prolétariat ?
Vieux débat sans doute bâclé en 1976 sous la pression de la restauration capitaliste en URSS, des "dissidents", du Comité international des mathématiciens, des nouveaux philosophes et de la pseudo gauche anticommuniste et socialo.

En fait l’hypothèse de « l’Europe sociale » ruinée par le diktat franco-allemand se reforme ici sous les traits d’une sortie de l’Euro tolérée par la classe dominante.
Mais la réponse connue d’avance est la dictature du capital. Les faits montrent que la bourgeoisie ne s’embarrasse pas de scrupules démocratiques quand il s’agit d’argent, de dettes, d’intérêts et de concurrence, et la prudence conseillerait d’envisager la révolution.

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