Grèce et U.E. : premières réflexions pour ouvrir le débat après la note du CEN (Comité exécutif national) du 17 juillet

, par  Mireille Popelin

Le 3 août 2015 à 17:05, par Mireille Popelin En réponse à : Grèce et U.E. : premières réflexions pour ouvrir le débat après la note du CEN (Comité exécutif national) du 17 juillet

Alexis Tsipras et Lénine
Long entretien avec le premier ministre mercredi 29 juillet 2015 à STO Kokkino ( radio proche de Syrisa )
L’huma de vendredi 31 ( 7 : 2015 en publie de larges extraits.
Tsipras revient sur ce qu’il avait dit « les memoranda supprimés par une seule loi »
Il se répond à ...lui-même « Ne vous référez pas à mon discours de 2012. Nous sommes devant l’expérience inédite d’une gauche radicale dans une Europe néolibérale »
1) Sauf que cette gauche n’est pas une gauche« radicale ». Le parti communiste grec, lui, a refusé ce qu’il avait dénoncé dés le départ. Il est resté sur une position communiste De Classe ; il avait compris que Syrisa était le visage en apparence révolutionnaire mais en réalité, celui qui allait faciliter le compromis qui permet à l’UE de poursuivre son oeuvre destructrice. Qu’en est-il des 61,2 % de Non au référendum ? Exactement comme le NON au référendum de 2005 en France ! C’est ce parti « révolutionnaire » qui se révèle aussi antidémocratique que notre élite UMPS en France ?
Alexis Tsipras se justifie : « la partie A est similaire à ce que le peuple a rejeté » C’est justement la partie qui va permettre d’étrangler encore plus le peuple grec pour qu’il rembourse une dette ...qu’il ne pourra jamais rembourser ! Et la partie B avec 83 milliards sur 3 ans au lieu des 10,6 milliards sur 5 mois. ? On emprunte à nouveau pour rembourser plus , un peu pus tard ?
Tsipras se sert de Lénine pour justifier son compromis. L’exemple du bandit qui pointe son arme sur le révolutionnaire , l’argent ou la vie « Le révolutionnaire » doit donner l’argent" pour continuer la lutte.
Sauf que ce n’est pas la vie , en l’occurrence qui est en jeu ; c’est seulement le refus d’un système qui conduit le peuple grec à la mort ! Tsipras n’est donc pas un« révolutionnaire »mais un allié de la bourgeoisie européenne ( et non pas seulement grecque )
Il se justifie « je n’ai pas dit ; je fais un référendum pour nous sortir de l’euro »
Hélas, c’est bien le problème. Bercer les peuples de l’illusion d’une« autre construction européenne , une Europe sociale » , c’est poursuivre l’enfermement dans cette Europe capitaliste , antidémocratique, antisociale , en empêchant toutes solidarités, avec la mise en concurrence féroce , la guerre de TOUS contre TOUS ( on voit l’exemple avec les éleveurs )
L’Europe , prison des peuples
Oui , l’Europe est une prison . Il faut sortir de cette prison. ET je ne suis pas d’accord avec deux qui disent que le problème, c’est le capitalisme . Bien sûr que c’est le capitalisme ! Mais comment lutter contre le capitalisme en prison ? Et retrouver notre souveraineté ...en prison ? Il faut sortir de l’euro, de l’Europe de l’Otan et du capitalisme.

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