– Une dictature ? Quatorze consultations électorales sur quinze remportées par Chavez et ses compagnons. Aucune manifestation de l’opposition réprimée, aucune arrestation. C’est au mois de février 1989 que remonte la dernière répression de masse dirigée par l’ancien président et vice-président de l’Internationale socialiste, Carlos Andrès Perez, lors des émeutes de la faim. Des milliers de manifestants, la plupart descendus des bidonvilles et des étudiants avaient été abattus par l’armée sur ordre du gouvernement de l’époque. C’est au lendemain de ces événements que le « chavisme » commença à émerger.
– La presse bâillonnée ? 80% de la presse écrite, la majorité des radios et des chaînes de télévision restent entre les mains de l’oligarchie vénézuélienne.
– La pauvreté ? Alors qu’elle augmente en Europe et en France, elle a considérablement diminué depuis l’arrivée au pouvoir de Chavez, selon les chiffres de l’ONU.
– La santé ? Jamais les couches déshéritées de ce pays n’avait bénéficié de moyens aussi importants pour se soigner.
– L’enseignement ? L’analphabétisme a spectaculairement reculé depuis dix ans, selon l’Unesco.
– La solidarité latino-américaine ? Elle s’est déployée avec tous les pays particulièrement avec Cuba, l’Argentine, l’Équateur, la Bolivie.
– La souveraineté nationale ? Le pays n’est plus une colonie yankee.
– La rente pétrolière ? Elle ne va plus dans les poches de l’oligarchie corrompue mais finance les plans sociaux.
Voilà ce que ne disent pas les médias. Voilà ce que combattent les droites françaises et certains caciques socialistes. Un jour viendra où les peuples vénézuélien et latino-américains nous riant au nez diront à la France : gardez votre arrogance nous n’avons pas besoin de vous.
José Fort
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