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Ce vendredi 6 à 18h, en ligne et, là ou c’est possible, dans les locaux du PCF...

Publié le : 4 novembre 2020

Brochure du debat : A quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle

VENDREDI 6 NOVEMBRE 2020 • 18H VISIO.PCF.FR et FACEBOOK-LIVE

VENDREDI 6 NOVEMBRE 2020 • 18H00

PLATEFORME VISIO DU PARTI • ET EN FACEBOOK-LIVE

Événement retransmis en direct

Inscription obligatoire en écrivant par mail ou sur le formulaire d’inscription en ligne

Brochure du debat : A quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle ?

Le mot des organisateurs et organisatrices : pourquoi un débat sur la rupture à laquelle appelle la crise actuelle du capitalisme.


La crise actuelle du capitalisme, amplifiée par le covid-19, appelle urgemment à une rupture radicale. Le PCF a la responsabilité de porter haut une alternative crédible au capitalisme qui apparaît à bout de souffle.

Si les luttes se multiplient, des cheminots aux retraites en passant par les Gilets jaunes, faute d’un projet alternatif clairement identifié, elle peine à trouver des débouchés. Il est alors de plus en plus évident que le PCF du XXIème siècle ne peut en rester à se définir comme le Parti de « L’Humain d’abord ».

Le texte voté à l’issue du XXXVIIIème congrès du Parti communiste français, dit « Pour un manifeste du Parti Communiste du XXIème siècle », a ouvert de nouvelles voies. Les débats ouverts lors du congrès montrent que la dénomination précise du projet alternatif porté par le PCF demeure en construction. Lors de son discours sur le budget de 2021 à l’Assemblée nationale, Fabien Roussel a évoqué d’une phrase la question « d’un socialisme à la française ».

Dans ce contexte, plusieurs militantes et militants de générations et d’horizons divers ont proposé l’initiative d’un débat au sein des militantes et militants du PCF sur cette question. La rupture avec le capitalisme doit-elle être ouvrir vers le socialisme ? Si oui, quels pourraient être les traits caractéristiques d’un socialisme à la française du
XXIème siècle ? Et quelle méthode pour y parvenir ?

Cet événement qui s’inscrit dans le cadre des initiatives du centenaire devait avoir lieu sous la coupole du siège national du Parti communiste français, place du Colonel Fabien et être retransmis en direct dans plusieurs sections et fédérations. Malgré la situation, il nous a semblé important de maintenir ce débat le 6 novembre, à 18h00 en visio intégrale.

Nous invitons l’ensemble des camarades à se saisir de ce débat en s’inscrivant auprès du comité d’organisation (orga@socialisme-en-debat.fr). Nous invitons l’ensemble des camarades à inviter leur section ou leur fédération à le retransmettre sur leur page Facebook afin que ce débat soit celui de l’ensemble des communistes !

Ce débat entre communistes sera précédé de deux témoignages personnels. Rémy Herrera, économiste marxiste à la Sorbonne, et Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots, tous deux membres du Parti communiste français nous ferons part de leurs travaux et réflexions personnelles. À partir de ces deux témoignages et des expériences de terrain des uns et des autres, nous proposons au débat trois questions cruciales dans le contexte actuel :

- Quelle doit être la nature de cette rupture ?
- Doit-elle se référer au socialisme ?
- Quels peuvent être les apports et contributions à la réflexion des pays se revendiquant du socialisme (Cuba,Chine,Vietnam,etc.) ?

En espérant vous retrouver nombreuses et nombreux le 6 novembre pour débattre collectivement de cette question !

Les organisateurs et organisatrices, Fanny Chartier, Clara Gimenez, Kevin Guillas-Cavan et Laurent Santoire

S U R L A P L A T E F O R M E D U P A R T I E T E N F A C E B O O K - L I V E 6 N O V E M B R E 2 0 2 0 • 1 8 H 0 0

Invitation au débat : quelle rupture doit s’imposer ?


À l’heure où le capitalisme connaît la plus grave crise de son histoire, la question d’une rupture radicale se pose de plus en plus urgemment. Dans ce contexte s’enchaînent des mouvements sociaux qui, comme l’abstention à sa manière, marquent un désespoir et une volonté de ne plus continuer avec le système tel qu’il est. Il est alors de plus en plus évident que pour être au diapason de la population,

le PCF du XXIème siècle doit porter haut une proposition de rupture radicale.

La gestion de la crise sanitaire du Covid-19 révèle cette défiance latente. L‘expression de « jour d’après » semble indiquer que l’on glisse du stade de la défiance à celui, plus affirmé, du rejet. Mais elle traduit aussi un sentiment de fatalité fortement ancré : le changement ne pourrait venir que de l’extérieur et se ferait « naturellement ».

L’abstention historique des dernières municipales n’est pas un événement isolé mais le point culminant d’un long processus de défiance envers le système. Les acquis de la gestion locale ne suffisent plus à enrayer la défiance des couches populaires. Faute d’une perspective d’amélioration rapide des conditions de vie, l’abstention est souvent identifiée comme l’acte de protestation le plus accessible en période électorale.

Pour autant, loin de la résignation, des luttes longues s’installent : cheminots, Gilets Jaunes, soignants, mais aussi mobilisation contre la privatisation d’Aéroport De Paris et, bien sûr, bataille des retraites. Elles marquent un véritable saut qualitatif et témoignent d’une volonté de rupture, d’un « ça suffit » qui se nourrit de la dégradation continue des conditions de vie et de travail, insupportables pour des pans toujours plus larges du salariat.

Mais ces luttes, aussi puissantes soient-elles, peinent à ouvrir une perspective de rupture avec le système, faute d’un projet alternatif clairement identifié. Elles apparaissent comme un cri de désespoir contre un monde où nul ne croit plus que les générations futures vivront mieux que celle de leurs parents, ce que confirment les faits puisque les jeunes générations apparaissent déjà comme ayant été sacrifiées.

Depuis 2008, le monde capitaliste est entré dans une crise permanente que le contexte du Covid-19 vient de raviver. Les niveaux de récession enregistrés ces derniers mois témoignent d’une crise systémique sans précédent que nul ne peut ignorer. Il est de plus en plus évident qu’un PCF du XXIème siècle ne peut en rester à se définir comme le Parti de « l’Humain d’abord » sans prendre sa part au processus visant à l’abolition ou le dépassement de ce système en crise.

Pour introduire ce vaste sujet, interviendront à la tribune :
- Laurent BRUN qui sera interrogé sur l’opportunité d’armer les luttes en cours pour dépasser le cadre syndical des résistances immédiates et esquisser une perspective de rupture avec le système capitaliste ;
- Rémy HERRERA qui vient de signer avec l’Observatoire International de la Crise un ouvrage collectif qui nous invite à considérer ’Le Capitalisme face à son déclin’ et à envisager des « éléments d’alternatives post-capitalistes au service des luttes des peuples au Sud et aussi au Nord. »

Dans un second temps, nous débattrons collectivement de :
- Quelle doit être la nature de cette rupture ? Doit-elle se référer au socialisme ?
- Quels apports et/ou contributions peut-on attendre des pays se revendiquant du socialisme (Cuba, Chine, Vietnam etc.) ?

ils ont annoncé leur présence… déjà plus de 240 camarades inscrits !


Quand une idée est bonne et utile, il faut s’en saisir collectivement. Des camarades
divers par leur parcours, leur histoire et leur génération ont pris l’initiative d’un débat
sur le thème « À quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle-t-elle ? »

Nous répondons présents parce que nous pensons cette question essentielle
aujourd’hui pour ouvrir une issue face au capitalisme mortifère. Nous répondons présents pour la qualité des débatteurs.

Rémy Herrera économiste marxiste et communiste est un connaisseur rigoureux des
pays qui se réfèrent au socialisme et de la lutte des peuples pour se libérer de
l’emprise du capital.

Laurent Brun, syndicaliste cheminot, est connu pour son expérience des luttes et sa
combativité politique qui lui donnent la force de dessiner l’avenir.

Nous répondons présents parce que le débat sur la rupture et sa nature, donc sur le
socialisme, mérite d’être ouvert.

Nous invitons donc les communistes à participer largement à cette soirée fraternelle et ouverte qui ne peut que nous donner plus de force pour penser le PCF du 21ème
siècle.

Caroline Andreani, CN, 93

Cathy Apourceau-Poly, Sénatrice du Pas-de-Calais, 62

Luc Bazin, militant Romans-sur-Isère, 26

Amar Bellal, CN, 35

Pascal Brula, Militant Lyon, 69

Laurent Brun, Syndicaliste cheminot, 69

Marie-Christine Burricand, CN et CEN, 69

Michel Capron, Militant Clermont-L’Hérault, 34

Michèle Carbonnier, CN, 62

Fanny Chartier, CD de Paris, 75

Eugène Christo-Foroux, Secrétaire de la Section de
Marseille-9, 13

Nicolas Cossange, CN, Secrétaire fédéral de l’Hérault,
34

Aimé Couquet, Militant Béziers, 34

Michel Dechamp, Militant Alpes-de-Haute-Provence, 04

Jean-Claude Delaunay, Conseil scientifique de la fondation Gabriel Péri, Chine

Thierry Doulaud, Secrétaire de la Section de Massy-Val de Biévre, 91

Maëva Durand, Présidente du Groupe communiste républicain et citoyen,Vitry sur Seine, 94

Sébastien Elka, CD de la Drôme, 26

Esteban Evrard, Exécutif fédéral des Ardennes, 08

Annie Friolet, Militante Aix-en-Provence, 13

Hervé Fuyet, Militant Malakoff, 92

Clara Gimenez, CN, 34

Kevin Guillas-Cavan, Militant Paris-18, 75

Gilles Gourlot, CN, 75

Vincent Govelet, Co-secrétaire de la section de Paris 5 et 6, 75

Benjamin Grosgeorge, Militant Valenton, 94

Stéphanie Gwizdak, CN, CD Hauts-de-Seine, 92

Christian Harquel, Secrétaire de la Section Ouest Biterrois, 34

Armand Lecoq, CD du Lot-et-Garonne, Secrétaire de la Section, 47

Fabienne Lefebvre, CN et CEN, 94

Thomas Liechti, CES de Bonneuil-sur-Marne, 94

Jean-Claude Linares, Trésorier de Section Sud Biterrois , 34

Anne Manauthon, Membre du CN, 06

Billy Margueron, Secrétaire fédéral de la Savoie, 73

Jean-Pierre Meyer, Membre du CN, 83

Michel Michel, Bureau Fédéral de la Meuse, 55

Pierre-Alain Millet, Adjoint au Maire de Vénissieux et Conseiller Métropolitain, 69

Leila Moussavian-Huppe, Militante Bassin d’Arcachon, 33

Willy Pepelnjak, Secrétaire de la Section de Fontaine Rive Gauche, 38

Arnaud Picard, Secrétaire de la Section de Caluire, 69

Hervé Poly, Secrétaire fédéral du Pas-de-Calais, 62

Pierre-Olivier Poyard, CD des Vosges, 88

Jean-Pierre Quirin, Militant Vosges, 88

Gilbert Remond, Militant Vaulx-en-Velin, 69

Laurent Santoire, Militant Massy, 91

Elsa Siffert, Militante Clermont-Ferrand, 63

Bernard Trannoy, Militant Bassin d’Arcachon, 33

Danielle Trannoy, Secrétaire de la Section du Bassin d’Arcachon, 33

Serge Truscello, Secrétaire de la Section de Vénissieux,69

Pierre Verquin, Secrétaire fédéral de la JC du Nord, 59

Joël Yan, Militant Nay, Pyrénées-Atlantiques, 64

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