Pour mettre fin à l’escalade de l’horreur, osons la paix !

, par  Joël Yan

Le 9 janvier 2023 à 20:06, par Joël Yan En réponse à : Pour mettre fin à l’escalade de l’horreur, osons la paix !

Pendant ce temps, les Russophones en Ukraine sont poursuivis, victimes d’une guerre civile totalement occultée. L’Allemagne avec les USA ont mis la main, sur près de la moitié des terres cultivables, les paysans ukrainiens louent ou vendent les terres qu’ils n’ont pas les moyens financiers et matériels de cultiver. Leur situation économique rappelle celle que décrivait Lénine en 1893. Il faut regarder ces courts documents télévisés publics publiés par l’INA (Institut National de l’Audiovisuel) et disponibles sur internet, pour se faire une idée du colonialisme occidental avec la participation de la FNSEA et "coopératives" agricoles françaises : les bombardements par le régime ukrainien du Donbass dès 2014, bien sûr, mais aussi le désarroi et l’humiliation des habitants contraints par le marché de louer ou de se dessaisir de leurs terres au profit de Monsanto-Bayer et autres et de revenir au salariat. Je regrette que certains camarades mettent de côté le rôle de l’ Allemagne dans l’UE et celui de l’OTAN sous commandement américain, et qui se taisent sur la livraison de plus en plus massive d’armes -qui prolonge et aggrave le conflit et les souffrances des Ukrainiens en particulier ceux qui n’ont pas les moyens d’y échapper même provisoirement- en y incluant la France, sans consultation du Parlement au minimum.
Je regrette cette attitude permanente de certains qui persistent dans leur empressement à vouloir effacer l’Histoire tragique de la lutte des classes, à se complaire dans le reniement de celles et ceux qui tentèrent l’instauration du Socialisme dans une Russie ruinée, dévastée à plusieurs reprises par des guerres provoquées,incitées, soutenues par les Capitalistes y compris des pays dits démocratiques , sans vouloir en retenir les leçons pour aujourd’hui.
Ces camarades oublient le prix qui fut payé par les Communistes qui n’ont jamais fait semblant dans la lutte, jusqu’à être pourchassés comme du gibier, emprisonnés, déportés, torturés, exécutés encore aujourd’hui. Comme le chantait Jean Ferrat : "...que le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire."
Certains semblent ignorer les" deux poids, deux mesures" pratiqués dans l’accueil des réfugiés suivant l’intérêt qu’ils représentent pour le Pouvoir et qui n’ont pas échappé à nos entourages à qui même "l’Humanité" pas si pluraliste qu’elle l’annonce, ne sait pas "expliquer" les causes profondes de cette guerre qu’en prenant parti pour l’un des "deux" belligérants, mais pas pour la Paix...

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