Militant de base FAPT-CGT (ex-PTT) actif puis retraité, avec d’autres camarades, n’ai jamais cessé pour ma part de dénoncer la participation à la CES de la CGT et chaque fois les faits nous ont donné raison y compris lorsqu’il a fallu que j’impose à notre direction départementale en 2003 en fin de Commission exécutive, un vote pour ou contre le traité constitutionnel européen . Le NON l’avait emporté à l’unanimité sauf une abstention... celle du secrétaire départemental permanent, alors que la confédération poussait au OUI avec B. Thibault qui heureusement a été par la suite mis en minorité par le CCN sorte de "parlement " de la Confédération .
Je n’ai pas oublié la condamnation de la CFDT et la CGT de la CES avec un texte traitant de "révisonniste" , une Camarade historienne : Annie Lacroix-Riz, qui avait pourtant permis, avec succès à la CGT d’affronter en Justice les héritiers du Collaborateur Louis Renault qui réclamaient l’annulation des mesures de nationalisation de son usine.
L’actuel secrétaire général Martinez lui même ancien délégué chez Renault fut contraint de faire des excuses au nom de la CGT.
Aujourd’hui encore je me demande à part des considérations financières à quoi cela sert-il de participer à cette institution qui fait partie à part entière des rouages de l’UE.
L’alibi de la "représentation" des 300 millions de travailleurs n’a jamais compté pour ce rouage du capitalisme financier mondialisé, champion de la précarité, du dumping et des délocalisations.
L’ancien secrétaire général de la CGT participe en tant que membre consultatif du Comité Olympique pour les jeux de Paris j’aimerais bien savoir à quoi il va servir concrètement, ainsi que la valeur de ses jetons de présence aux réunions. J’en suis là après plus de 40 ans de militantisme bénévole au service de la CGT.