Quelques réflexions sur les municipales à Béziers.
Je suis convaincu qu’on entretient l’ambiguïté avec les écologistes. Ils évacuent la lutte de classe qu’il faut mener pour défendre les salariés contre l’exploitation capitaliste. Leur viatique c’est "Non à la coissance", ce qui va de pair avec la défense du profit au détriment du mieux être des travailleurs.
A Perpignan il n’y avait pas de différence sur la question du colonialisme et de ce qu’a été la guerre d’Algérie entre Aliot et Pujol. On avait vécu une situation semblable à Béziers entre Ménard et ses prédécesseurs ou ses concurrents de droite, que ce oit About ou Couderc. Tout ce monde surfait sur une opinion généralement acquise à la xénophobie et au racisme qui prend la place de la conscience de ce qui est en cause dans la crise socio-économique que nous vivons.
Qu’il me soit permis de redire qu’à la section de Béziers on refuse d’utiliser l’outil de notre temps que sont l’informatique et internet. C’est fort dommage d’être ainsi privé d’un d’un instrument précieux.
Concernant la viticulture je crois qu’on ne tardera pas à en parler au passé. Le monde rural que nous avions connu disparaît. Sa dimension occitane, son originalité, tout cela passe à la trappe avec la disparition des exploitations familiales, l’abandon des vignes, la fermeture des caves coopératives.
Un mot à propos du délégué FO qui a pris la parole devant l’hôpital de Béziers le 16 juin. La plupart des gens ignoraient qu’il était aussi conseiller municipal sur la liste Ménard. Et de toute façon il s’est exprimé en tant que représentant de FO !
Reste aussi les questions de la paix et du désarmement qui ne sont pas prises en charge comme la situation l’exige.