J’ai enfin pu lire la contribution de Dartigolles dans le maquis du site du congrès. Pour lui, comme pour beaucoup de participants, la lutte de classe, c’est plutôt le patriarcat, la PMA, meetoo, etc, mais pas ce qui ce passe dans les entreprises où l’exploitation des travailleurs se traduit par du stress exagéré, des "traumats" musculo-squelettiques répétés. Et souvent, pour de nombreux prolos, l’impossibilité de faire fonctionner correctement une famille. En clair la domination entre individus passe, pour OD, avant l’exploitation capitaliste et la lutte de classe qui va avec.
D’ailleurs ne comptez pas sur lui pour désigner les classes en contradiction d’intérêts. La bourgeoisie est absente, tout comme la classe ouvrière. Quand au prolétariat, il n’en est question que, 70 ans après Kroutchev, pour le confondre avec la dictature de Staline. Pour Marx c’était une "immense majorité", pour OD c’est la dictature de ses intérêts qui explique l’absence de libertés en URSS. Curieusement la dictature de "l’infime minorité" bourgeoise ne provoquerait que des dommages bénins dans la société française d’aujourd’hui.
Pour le reste on peut partager le point de vue de OD sur son septicisme sur le pb du "coût du capital", ou sur la "sortie de l’UE". Mais là encore l’explication de classe de la position adoptée est abscente. Pourtant le "coût du capital" dépend surtout des profits attendus par les capitaliste et sur l’UE, OD est en retrait sur Wurtz qui note que les travailleurs ne seront pas mieux traités par les capitalistes de Paris que par ceux de Bruxelles.
Enfin, la solidarité internationale est baclée par des amalgames qui n’ont qu’un but : Ne pas citer les impérialismes, français comme US et les autres, qui dévalisent la partie sous développée de la planète. Sauf que parler "d’impérialisme" conduit tout droit sur Lénine, l’homme qu’il faut oublier....