Respecter le vote des communistes

, par  Ythier LE SAPIANT

Le 22 octobre 2018 à 20:29, par Ythier LE SAPIANT En réponse à : Respecter le vote des communistes

Il faut appeler un chat un chat ...
NON !
Les liquidateurs ne sont pas de "vrais staliniens" ...
Ils sont de vrais réformistes.

Clarification :

Personnellement, quand on me traite de « stalinien », entendant par là « communiste irrécupérable », je me sens tout ragaillardi, et en tout cas rassuré.
Stalinisme et monarchisme
Beaucoup entendent par ce terme le monarchisme, c’est à dire le pouvoir d’un seul, et de sa bande, évidemment.
Le monarchisme, pour le système capitaliste comme pour les systèmes d’oppression qui l’ont précédé, c’est naturel, c’est même une nécessité vitale, pour tous les appareils du système : entreprises, gouvernements, partis, …
Pour le mouvement ouvrier, c’est précisément l’opposé, et on a pu vérifier en effet que c’est mortel.
Il en est exactement de même du parasitisme en économie, de l’idéalisme en théorie, de la falsification en histoire, de l’opportunisme en politique, … etc. Obligations pour l’adversaire, virus destructeurs pour nous.

Quelles sont les raisons pour lesquelles … :
• d’une part nos anciens démissionnent en masse de la lutte révolutionnaire,
• et d’autre part les jeunes n’y adhèrent pas en masse non plus ?
Les bolcheviks, au départ, étaient moins nombreux que nous ne le sommes aujourd’hui ; mais, dès qu’ils ont su profiter intelligemment des circonstances pour prendre le pouvoir, la grande majorité du peuple a compris la nature de leur projet et s’y est ralliée.
A l’heure actuelle, l’adversaire s’est adapté et ne se laissera pas surprendre en sous-estimant nos forces.
La France a donc besoin d’un parti composé de centaines de milliers de bolcheviks, constituant le « penseur collectif » dont nos anciens comprenaient la nécessité, et non d’une poignée de tribuns expliquant à des colleurs d’affiches ce qu’il faut penser, et quels hymnes il faut chanter.
Donc pas seulement un parti en quelque sorte récupéré par sa gauche après élimination de la direction mutante actuelle –préalable évidemment nécessaire – mais un parti ressourcé à sa théorie et à sa pratique antérieurs à son processus de dégénérescence.

Quand l’adversaire, notamment sous sa défroque social-démocrate, engage une campagne qui paraît aller dans le même sens que nous, il faut apprécier la contradiction, mais chercher où réside l’astuce … voire le problème.
En fait, les chargés de mission du système capitaliste sont tenus de refaire constamment les peintures. Après les lourdes défaites qu’il avait connues, après les deux guerres mondiales, l’oligarchie capitaliste a du renoncer – temporairement – à l’utilisation directe de la violence ouverte, qu’on appelle fasciste, et la tenir en réserve en vue de circonstances de crise toujours à prévoir.
« Renvoyons l’humanisme bêlant à sa soupe originelle : l’idéologie bourgeoise »
Les communistes sont humanistes en pratique et matérialistes en théorie.

Parce qu’elle est dans la nécessité historique d’aggraver l’exploitation, la classe dominante a intérêt, à présent, à opérer sous anesthésie. Les produits concoctés par ses apothicaires sont variés, le vieil opium religieux n’ayant plus guère d’effet, et le parlementarisme ayant pris un goût de pourriture.

Sont en vente à présent :

l’humanitaire,
les restaurants du coeur,
l’humanisme, le féminisme …
l’écolo superstition,
l’altermondialisme,
la taxe Tobin,
l’antiracisme,
l’antinationalisme-miam-miam,
le nationalisme-on-âh-gagné !,
le devoir de mémoire,
le livre noir du communisme,
la diabolisation des pantins fascistes,
la repentance,
la culpabilisation,
l’individualisme,
les droits de l’homme et de l’animal,
les droits, devant et derrière, au logement, à l’énergie, à tout … toute une pharmacopée politiquement correcte en constante évolution et toujours plus alléchante, au fur et à mesure que les produits cessent d’être efficaces.

La vigilance révolutionnaire est donc plus que jamais nécessaire, surtout lorsque des tactiques d’alliance sont à élaborer.
Ainsi en est-il notamment de la question nationale. Il convient d’abord d’en faire une analyse théorique rigoureuse, qui n’est pas encore au point, malgré tout ce qui a été écrit antérieurement. Ensuite et dans le mouvement, en déduire une stratégie cohérente, d’où découleront des décisions tactiques ayant le plus de chance d’être efficaces, ce dont nous sommes loin pour le moment.
Cette justesse d’analyse et de décision ne peut être obtenue qu’à partir du texte fondateur proclamé par nos vieux camarades, novateur par sa nature même, au contenu théorique et pratique le plus fécond, et que comprennent aussi bien le peuple que ses exploiteurs :
« À bas le capital ! »

Sites favoris Tous les sites

10 sites référencés dans ce secteur

Brèves Toutes les brèves

Annonces

  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
    ... lire la suite

  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).