Pardonnez ce « billet » d’humeur camarades, mais ce post de Marie-Christine est désespérant de creux et de jargonnage : "bataille communiste à mener", "bataille pour porter un projet de société" , " mesures profondément anti capitalistes", " gagner en forces organisées" . Pardon mais que des slogans’ , semblables à ceux que l’on peut-entendre au MPA.

Pam lui nous appelle à prendre conscience que "l’essentiel n’est vraiment pas "en haut", mais "en bas" sur la base du recul du " pouvoir chaviste au Vénezuela".

pensez vous sérieusement que c’est avec de tel propos que nous pourrons contribuer au "réveil populaire pour bousculer l’agenda social et politique" et " convaincre des millions de Français qu’il n’est pas de sauveur suprême, que seule l’intervention massive, organisée, unie du monde du travail peut faire reculer le capitalisme mondialisé".

Sérieusement, c’est ce faire jeter de devant les quelques entreprises (?) où nous pourrions tenter d’ici novembre de ....... de quoi d’ailleurs ? Déjà que , c’est mon expérience, à part les (des) militants la lutte contre la loi travail votée ne mobilisera pas pour des mouvements de grèves ; Peut- être pour quelques manifestations le 15, mais la gnaque n’y est plus.

Je pense que nous l’avons bien profond et à part la lutte syndicale quotidienne pour poser quelques rustines (bien nécessaire évidement) il n’y aura pas de mouvement de masse pendant toute cette période électorale présidentielle et législative.

Et de grâce, quand nous le pouvons, essayons de désamorcer les tentations d’actions commando, suite auxquelles il faut s’épuiser à lutter contre la répression et les sanctions patronales ou judiciaires qui ne manqueront pas de pleuvoir. Si nous nous ne savons plus estimer le rapport des forces, les pouvoirs eux ne se trompent pas.
Effectivement je ne propose rien, parce que je n’ai rien à proposer qui ne soit du quotidien, quotidien qui est bien banal au regard du romantisme et du lyrisme révolutionnaire ou des invectives doctrinaires .